• Paragraphe précédent : plan google où l'on voit bien au centre le tracé rectiligne de la deuxième portion de la route des vignes.
     
    PERCEMENT DE LA ROUTE DES VIGNES

     

    Le chemin des Vignes ( c'est-à-dire la première portion, appelée plus communément route des Vignes) a tiré son nom du fait que, jadis, les Tanneries de la Suze offraient à leurs salariés méritants une toute petite parcelle de terre délimitée par des "passages" dits de brouette afin que les heureux bénéficiaires puissent y planter de la vigne pour leur consommation personnelle. Sur un cadastre d'époque, on voit très bien ces multiples parcelles mais on doute de la qualité du vin tiré de ces petits vignobles...


    Le tracé de la deuxième portion du chemin dit "des Vignes" a été adopté par la commune en 1879 : il passe à travers des bois de sapins.

     

    (photo collection personnelle)

    "Deux-cents personnes traversent les bois pour venir au bourg ...."

    extrait d'une délibération communale du 4 Mars 1877 à 11 heures (La demande des habitants pour le classement du chemin des Vignes page 10 du cahier des délibérations).

    "Acceptation du tracé du chemin des vignes" le 3 Juin 1877 après une interruption de séance de 10 minutes"

    extrait du cahier des délibérations communales 1877


     Le Maire dépose un second dossier suite à une autre pétition concernant le tracé du futur chemin dit "des Vigne "

    Ainsi, à l'origine, les habitants du secteur des Oliveries et de Saint Julien pour venir dans le bourg de FILLÉ devaient emprunter un parcours assez "éprouvant" ce qu'on appellerait aujourd'hui un chemin de "grande randonnée".  Celui-ci partait du chemin d'intérêt commun n° 8 du Mans à la Suze par FILLÉ pour se terminer chemin vicinal n° 4 de FILLÉ à Voivres en passant par les Bouillons, les Oliveries, Saint-Julien, la Pelousette et la Croix Bobet.

    Suite à maintes pétitions des habitants concernés,  après en avoir délibéré et après âpres discussions, le Conseil adopte à titre de sacrifice communal un emprunt à la Caisse des Chemins Vicinaux et accepte, provisoirement, à titre de sacrifice particulier la souscription d'une somme donnée par cent douze personnes.

    Par la suite, le conseil demande une nouvelle étude du chemin des Vignes en quittant l'ancien chemin à la Pelousette pour passer par les bois de sapins et pour aboutir au Clos Colin vers le n° 4.

    Il faut savoir, en effet, que deux cents personnes traversent régulièrement ces bois de sapins venant du secteur des Oliveries, Saint-Julien, La Pelousette pour se rendre au bourg de FILLÉ et autant dire que pour les habitants des Oliveries, Saint-Julien, etc... passer par la Croix Bobet pour rejoindre la route de Voivres et tomber sur l'actuelle route de la Libération pour enfin arriver au bourg, c'est un sacré "parcours du combattant". Ainsi, donc, beaucoup empruntaient les "chemins de traverse" par les bois du Gros Chesnay avec les risques que cela comportait à l'époque... (chemins boueux, etc..).

     

     

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    plan de Fillé-Guécelard avant le percement de la 2ème portion de la route des vignes. On voit que l'ancienne route des vignes qui s'appelait plus exactement "chemin des vignes", et qui passe entre la section D et la section C, rejoint les Gruttières puis reprend la route surlignée en noir qui passe à la Croix Bobet pour retrouver la route de Voivres : un vrai parcours du combattant, Une seconde portion au milieu de la forêt était absolument nécéssaire.

     

     

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    Monsieur CARTERET Charles décède en cours de mandat le 21 Janvier 1878.

    Le dernier loup a été tué dans la Sarthe en 1880. Il existait des loups à Fillé car une mare porte le nom de 'La mare aux loups" ; on y accède par un petit chemin situé au début de la route des vignes avant le bois du Gros Chesnay. Bernard Locca a peint la mare aux loups pendant son séjour durant l'été 1952.

    D'autres noms de lieux-dits ou de villages dans la région rappellent la présence de loups (Louplande qui signifierait la Lande des loups)... etc.

     

    Ci-dessous, Tableau de Bernard Locca, peintre d'un certain renom, natif de Saint-Brieuc, qu'il a peint de la mare aux loups à Fillé en août 1952.

     

    JARDIN 469

     

     

    JARDIN 472


    sources manuscrites sur la scission de Fillé et Guécelard : archives de la Mairie de Fillé et bnf.fr en ligne.
    sources manuscrites sur la réunification de Fillé et Guécélard : récit historique et chronologie remis par des historiens de Guécélard à Monsieur le Maire de FILLE en 1996
    sources manuscrites sur le tracé de la route des Vignes : archives de la Mairie de FILLE et récits de la mémoire des anciens de Fillé.

     

    LIENS :

     

    LE ROBOT DE LISA BUZZ

     

    a href=http://blog.lisabuzz.com>Lisabuzz.com parle de UNION DE FILLE-GUECELARD : Pincez-moi ! Est-ce un rêve ? Un songe ? Une hallucination ? Choisnet christiane a réussi a réunir en un seul blog (UNION DE FILLE-GUECELARD) tous les ingrédients nécessaires au plaisir de l internaute. Où donc Choisnet christiane et son esprit brillant ont-ils dégotté la formule magique du web ? Hélàs, je l ignore. Mais une chose est sûre : je retournerai souvent sur UNION DE FILLE-GUECELARD, du bonheur en pixels. signé http://blog.lisabuzz.com


    Litérature                 

     

     

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    Les meuniers de Fillé

     

     

    moulin de la Beunêche du XVI° siècle.
     
     



    IL FAUT PRÉCISER QU'A FILLÉ, IL EXISTAIT DEUX MOULINS : LE MOULIN DU BOURG (devenu récemment moulin de Cyprien) et le MOULIN DE LA BEUNÊCHE - BIEN QUE CE DERNIER SOIT PLUTÔT SITUÉ SUR LA COMMUNE VOISINE DE ROËZE - (à la limite exactement des deux communes FILLÉ et ROËZE).   TOUS LES DEUX ONT ÉTÉ CONSTRUITS AU 16° SIÈCLE. MAIS, SI LE MOULIN DU BOURG A ÉTÉ RÉCEMMENT RÉNOVÉ pour devenir LE MOULIN DE CYPRIEN, celui de la BEUNÊCHE, hélas, est en très mauvais état.
      Il existait également auprès du moulin de la Beunêche un barrage-chaussée ainsi qu'un passage par bac avec accès par Mondan pour ceux qui se rendaient sur le territoire de la commune de Guécelard.    

    Les premiers moulins à eau se multiplient à l'époque carolingienne, précédant les moulins à vent dont l'usage ne se généralise qu'à partir du XII° siècle.

    L'installation d'un moulin, surtout à eau, nécessite un investissement important que seule l'aristocratie est seule à supporter. C'est donc le seigneur qui édifie le bâtiment et qui en garde le monopole. En vertu du droit de ban, il oblige le paysan à l'utiliser et à lui donner en paiement une part du grain.

    L'étendue du ressort de chaque moulin, la banlieue, est fixée à la distance qu'un âne chargé peut parcourir en une demi-journée.

    Le prélèvement, appelé émollument, effectué par le meunier sur le blé à moudre ou sur la farine, correspond en général à 1/24 de la farine de la mesure moulue. Un droit de mouture ou de moultage, peut être perçu par les ministériaux du seigneur mais bien souvent, les fermiers-meuniers conservent pour eux l'ensemble ou partie de la redevance versée.

    Les pages des registres d'état civil de la commune de Fillé sont émaillées de noms de meuniers (voir GENEANET) Nous avons relevé les noms des familles de meuniers qui ont résidé au moulin du bourg. Cependant, les archives révèlent la présence de deux autres grandes familles de meuniers demeurant à l'époque sur la commune, les GARREAU et les BONHOMMET.

    Le 25 Avril 1756, Guillaume HOUDAYER quitte l'exploitation du moulin banal de Fillé. Le
    notaire de ROËZE, René BELLANGER, le qualifie de "meusnier fermier des grands moulins de fillé".(1)

    Cette grande famille
    de meuniers se partagent les moulins de la seigneurie et ceux des seigneuries voisines. Ainsi, à la même période, le moulin de la Beunêche est occupé par Pierre HOUDAYER (2).

    Guillaume est remplacé au moulin par Jean BROSSIER meunier et "fermier moderne".
    Le 25 Avril 1762, Julien DUVEAU le remplace et loue à Louis François DANIEL DE BEAUVAIS lequel est le nouvel acquéreur du Gros Chesnay.

    Le 1er Novembre 1767, Louis BIGOT succède au couple DUVEAU(3). Il s'engageait auprès de DANIEL DE BEAUVAIS, après s'être marié et apporte la preuve de son mariage, à remplacer Julien DUVEAU et à prendre en charge les travaux inhérents au moulin. Louis BIGOT prit l'engagement de fonder une famille et au terme de son bail, il quitte le moulin avec sa petite famille.

    Le 25 Avril 1776, un nouveau meunier Michel MENON (4) s'installe et décède le 11 Février de l'année suivante. Le recensement général des revenus des contribuables de tous les domaines de la paroisse de Fillé précise la nature du bien que DANIEL DE BEAUVAIS loue à la veuve Menon :

    "La maison des grands moulins dudit Fillé, plusieurs autres bâtiments en dépendant, dont l'un desquels sont les deux roues, trois moulages et autres ustensilles d'iceux, cour, jardins, terres labourables (...) contenant en tout onze journaux et demy et sis hommées de pré tant en bon fond qu'en fond médiocre"(5).

    La veuve d
    e Michel Menon, Anne Lejards, garde en location le moulin mais en confie le rendement à un garçon meunier, Gilles BROSSIER. Quand à elle, elle se charge de la gestion de la ferme.

    Le 28 Octobre 1781, Gilles épouse Anne LOISON, fille d'un tisserand de GUÉCELARD et lui procure un statut de meunier à part entière puisqu'elle lui permet d'acquérir l'exploitation du moulin du Ronneau occupé auparavant par ses parents et sis sur la commune de Fillé.
       


    Débardage de bois avec un cheval de trait près du moulin de Fillé

    Le 13 Mars 1783, René PORTIER est le nouveau meunier de Fillé.

    Si la majorité des meuniers de Fillé savent lire et écrire et parmi eux, Julien DUVEAU, Louis BIGOT, les MENON, Gilles BROSSIER par contre René PORTIER fait exception. En revanche sa femme signe régulièrement les registres.

    De tous les meuniers du XVIII° siècle, René PORTIER restera le plus longtemps au moulin du bourg. Rapidement, lui-même et sa femme prennent place dans la vie sociale filléenne. Françoise  donne naissance à une petite-fille, en 1784, qui a pour parrain le boulanger, Jacques TANCHOT. L'enfant succombe cinq mois plus tard et est enterrée au cimetière de Fillé, le 15 Avril 1785.

    René PORTIER est témoin au mariage de Joseph RENOUL, garçon meunier avec Marie HÉRISSON, veuve d'un vigneron. Le curé ACHARD précise dans l'acte de mariage que René, la première personne mentionnée avant les familles elles-mêmes, est l'ami du marié.

    Les liens entre gens de la profession sont extrêmement serrés, il y a autant d'honneur et d'intérêt pour le journalier travaillant au moulin à avoir le meunier pour parrain de son fils, autant pour le meunier à avoir le boulanger pour parrain de son fils.

    Acteur essentiel de la vie économique locale et protagoniste de la sociabilité villageoise, le meunier René PORTIER termine ce XVIII° siècle à la direction du moulin de Fillé. Les garçons meuniers et les journaliers se succèdent sous ses ordres et leur vie familiale ainsi que les grands moments de leur existence sont marqués par la présence de ce personnage public et celle de son aimable épouse.

    N.B. Le Meunier, entre le Moyen-Age et la révolution devient un personnage important, aisé et jalousé. Il a droit au titre de Mâitre car bien qu'issu du peuple, il côtoie le seigneur et les notables.

    Certains, s'élevant dans l'échelle sociale ont fonder de véritables dynasties. Des vignerons-meuniers en Anjou, notamment. Le duc de Brissac pense avoir pour ancêtre un meunier surnommé "Brise-sac", allusion à son habitude de briser les sacs de blé pour y prélever une part illicite du grain...

    René est encore là à l'aube de l'empire. Agé de 67 ans, il marie la seconde fille de son premier mariage à un tailleur de pierre filléen, âgé de 44 ans, Mathieu GAULTIER. Au mariage assiste l'un des amis du marié, agé de 28 ans et demeurant à Fillé, il s'appelle : René PORTIER, sa profession : meunier...  

    Au XVIII° siècle, le moulin est pourvu de deux roues, entraînant chacune une paire de meules à broyer, l'une le seigle, l'autre le froment.




     
    Le 24 Juin 1816, le moulin est baillé au profit du meunier Benoit JULIEN pour 1432 Francs.

    On l'a vu au précédent paragraphe que le moulin de Fillé avait été déclaré bien national à la révolution mais racheté le 26 Mars 1799 par Adélaide Victoire DANIEL DE BEAUVAIS, la fille de François DANIEL DE BEAUVAIS alors en fuite.

    En 1813, il est effectué une réparation au pertuis (porte marinière) près du moulin ;
         


    Lors de la rénovation du moulin en 2007, le blason a été conservé.


    Le 19 Décembre 1852, à la mort d'Adélaide, le moulin est racheté par René LIVACHE qui s'y installe avec son épouse.

    En 1852, le moulin est définitivement séparé du Gros Chesnay et devient propriété du meunier René LIVACHE tandis que les préparatifs des travaux du canal reliant FILLÉ à ROËZE s'activent car entre-temps, le meunier et les mariniers ne font pas bon ménage... En effet, des conflits ont toujours éclaté entre les mariniers et les meuniers, les premiers étant accusés de faire "perdre de l'eau" aux seconds lorsque l'ouverture de la porte marinière vidait le bief.

    En 1860, le moulin se voit adjoindre un moulin à trèfles.

    En 1846 et 1866, des inondations firent d'importants dégâts matériels.    

    En 1900, le moulin est racheté par Cyprien COSNIER, son fils GEORGES  lui succèdera et ensuite son petit-fils Raoul qui deviendra le dernier meunier. C'est en hommage à Cyprien Cosnier que 100 ans plus tard, à la demande de son petit-fils Raoul, on donnera le nom de moulin "CYPRIEN" au moulin de Fillé.   

     



    Le moulin laissé à l'abandon pendant près de vingt ans après le départ de Raoul sera, quatre cent trente années après sa construction, loué par la commune grâce à la persévérance de son maire G. CHOISNET puis propriété "intercommunale" dans les années 2000 car définitivement racheté par la CDC où il prendra le nom de "MOULIN DE CYPRIEN" du nom du grand-père du dernier meunier.


     


    Historique des Moulins de la Sarthe

    D'après une plaquette éditée par le Conseil Général de la Sarthe à l'occasion des QUATRE JOURS DU MANS en septembre 2002

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    (Suite)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    (Suite)



     

    moulin de FILLE (peinture de CHRISTIANE CHOISNET) d'après photo

     



    EXTRAITS D'UNE PLAQUETTE ÉDITÉE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA SARTHE A L'OCCASION DES "4 JOURS DU MANS" en SEPTEMBRE 2002.



     

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    Afin d'améliorer la navigation, l'Etat acquiert à partir de 1841 et jusqu'en 1857 des terres entre Fillé et Roëzé pour plus de 40000 F. Ces achats coupent des terres du moulin.
     

     
    Le 14 Décembre 1846 eu lieu la décision administrative de la construction du canal de FILLÉ dont la fin des travaux se situe fin 1859, début 1860. En 1848 débutent les travaux et le cours de la Sarthe s'est donc trouvé profondément modifié dans notre secteur avec l'ouverture du canal long de 5 kilomètres reliant FILLÉ à l'écluse de Roëzé.
     
     

    Extraits des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe remises par Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).

     

    L'entrée du canal se présente devant le moulin du XVI° - devenu aujourd'hui MOULIN DE CYPRIEN - et les bâtiments de la ferme ont été sérieusement amputés d'une partie des pièces d'habitation pour creuser ce fameux canal. On distinguait très bien avant sa rénovation l'endroit même où les pièces d'habitation avaient été sectionnées. Le canal de dérivation permet donc de supprimer les chutes de Fillé et de la Beunêche.

    Quelques 100 mètres plus loin, un pont de pierre enjambe le canal pour permettre l'accès aux îles et au château de la Beunêche situés à la limite de la commune voisine de Roëzé.

    Avant guerre, le canal a amélioré la traction des péniches tirées par des chevaux.

    Désormais, le sentier de halage n'est plus qu'un sentier pédestre très apprécié de promeneurs et sportifs. Suivant les saisons et les heures du jour, la lumière filtre à travers le feuillage et le cheminement du halage nous fait découvrir une nature si belle aux portes de la ville.

     





    Illustration empruntée à l'ouvrage : Les empereurs romains
     
     
    En 1848, débutent les travaux du canal et l'on découvre en creusant près de la Sarthe une médaille romaine en bronze d'un empereur romain Lucius Aurelius Verus (130/169). 
     
    Dans le bulletin de la Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts (1848/1849) de la Sarthe (huitième tome), au chapitre des MÉDAILLES ROMAINES DÉCOUVERTES A DIFFÉRENTES ÉPOQUES DANS NOTRE DÉPARTEMENT, Monsieur DESJOBERT, membre de cette Société nous précise qu'il s'agit en fait d'une médaille romaine de LUCIUS, VERUS, l'Auguste, l'Armeniaque, le Parthique, le Grand....
    Il nous précise également que la tête de LUCIUS VERUS est laurée et que le revers de cette médaille nous transmet le souvenir de la conquête du pays des PARTHES par LUCIUS VERUS sous la figure d'une femme assise à terre, attachée à un trophée avec comme légende : TR, POT, V. IMP, III Cos II.
    Il note aussi que cette médaille est de bonne conservation et qu'elle appartient à Monsieur DE VAUGUYON, propriétaire à FILLÉ-GUÉCELARD où elle a été trouvée.
     
     
     
     
     Etait-ce cette découverte qui allait alimenter jusqu'à nos jours la fameuse rumeur selon laquelle un  "trésor" existait dans le sol de la plaine longeant la Sarthe auprès du site du moulin ? En tous les cas c'est ce qui expliquait la réticence du dernier propriétaire à le vendre à la commune... Mais lors de l'aménagement de ce terrain devenu au début du nouveau millénaire - en 2007 - la plaine de Loisirs actuelle - point de découverte, point de médaille donc point de trésor !

     photo : NUMISMATIQUE EPOQUE ROMAINE
    médaille romaine de l'empereur LUCIUS VERUS
     
     

    Le 26 Juillet 1875, eut lieu le sauvetage du sieur Chalubert, cantonnier des Ponts et Chaussées, tombé dans le canal et le 3 Février 1877, à la suite d'un incident, le gendarme Chenet disparaît dans la Sarthe.

    Le 8 Mai 1881, le Maire donne lecture d'une pétition adressée au Conseil Municipal par les habitants des Isles se plaignant des inondations successives et de l'inertie de la Municipalité à y remédier.

    Ces deux paragraphes sont extraits des Données chronologiques remises par Monsieur Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).

     

    Pour la grande époque des voituriers d'eau, un canal de dérivation est percé.

     

    Pour la grande époque des voituriers d'eau, un canal de dérivation est percé.

     

    En juillet 1866, procès-verbal adressé pour approbation au Maire de Fillé-Guécelard suite à une demande de création d'un barrage pour l'installation d'un lavoir avec voie d'eau - document Mairie de Fillé -

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    LES CHAUSSEES DES MOULINS
     
    Des travaux ont été entrepris par la Société Royale des Arts et du Mans pour rendre la Sarthe navigable du Mans jusqu'à son embouchure ; ci-dessous, copie de la premier page de l'ouvrage récapitulant les travaux sur les chaussées des moulins de la Sarthe :    
    travaux sarthe. n°4PNG
     
    extrait d'un ouvrage de A.P. LEDRU écrit en 1820
    sources : BNF.Fr Gallica ci-dessus et ci-dessous :
    (extraits ci-dessus des pages 55 et 56)
     
     
    "Nous avons déjà dit que la Sarthe était navigable de Malicorne jusqu'à son embouchure : voici les difficultés que présente, et les travaux que réclament cette navigation du Mans à Malicorne, la longueur totale de cette dernière distance est de 47,515 mètres et la pente de 14 mètres 77 centimètres, ce qui fait, à peu près, 27 lignes par 100 toises.   La pente est assez uniforme sur toute la longueur et elle ne souffre d'altération que par les atterrissements qui se sont formés en plusieurs endroits ; mais pour peu que l'art seconde la nature, on aura bientôt surmonté ces difficultés et, quoique les bateaux, qui remontent à Malicorne, tirent jusqu'à un mètre, 62 centimètres d'eau, on peut assurer qu'il sera facile de leur donner toute celle dont ils ont besoin pour aller jusqu'au Mans. Il suffirait de déblayer les principaux attérissements, de refaire quelques nouvelles chaussées (*) qui ont anciennement existé, enfin, de réparer, celles qui ont besoin.   Ces exhaussemens (sic) se feraient sans inconvénient attendu que les rives sont constamment de 90 à 192 centimètres au-dessus du niveau ordinaire de la rivière ; ce qui donnerait la facilité de retenir des eaux suffisantes pour la dépense journalière des bateaux, sans nuire aux terres riveraines, comme cela arrive fréquemment dans les autres rivières navigables"
     
    (*) chaussée : ouvrage maçonné submersible en travers d'une rivière avec une partie supérieure appelée déversoir. Cet ouvrage permet d'amener l'eau vers le moulin.
      En marge des explications ci-dessus, le narrateur a annoté les données suivantes :   "La Sarthe, il y a plusieurs siècles (sic) était navigable jusqu'au Mans ; outre les chaussées des moulins actuellement existantes, on en comptait d'autres construites avec art, pour élever suffisamment le niveau de l'eau et permettre aux bateaux le passage dans les gués, formés au-dessus de chaque moulin, par la chute de l'eau qui creuse à cet endroit le lit de la rivière, et dépose à cent ou deux cents toises plus loin, les terres et le sable qu'elle a entraînés. Pour obvier à cet inconvénient, on avait construit au-dessus de chaque gué, des écluses qui furent abandonnées vers la fin de l'an 1500. On trouve encore dans divers endroits les fondemens (sic) de ces chaussées, au nombre de quinze :   Je n'ai pu découvrir en quel temps elles ont été établies, mais un vieux titre m'apprend qu'elles étaient placées :  
    1. aux îles de la Couleuvre, vis-à-vis de Sanistas ;
    2. vis-à-vis les prés de Bouches-de-l'Huisne ;
    3. aux îles de Saint-Georges-du-Plain, au-dessous du Gué du Large ;
    4. aux îles d'Arnage où les religieux de la Couture avaient alors un moulin à blé ;
    5. encore dans les basses eaux, les pieux de la chaussée, qui prit, ainsi que le pré aboutissant, le nom de l'Entrepreneur ;
    6. Au-dessous du moulin de Fillé, dans un endroit nommé les Petites Iles ;
    7. A l'endroit de la Grande courbe, au-dessous du moulin de la Beunêche ;
    8. A la ferme de Jouanet, entre les moulins de la Beunêche et Roezé....
    9. ...."
    Un autre ouvrage de la Bibliothèque Nationale de France concerne l'annuaire de 1857 publié par le Comité du Cercle des conducteurs des Ponts-et-Chaussées et des Gardes-mines et l'on voit à la page 158 que sur la Sarthe et la Mayenne, Monsieur Pozzo di Borgo y était navigateur basé à Fillé-Guécelard.
     
       
    Pozzo di Borgo Conducteur des Ponts-et-Chaussées sur la Mayenne et la Sarthe
       extrait page 158 du Comité du Cercle des conducteurs des Ponts-et-Chaussée - annuaire de 1858  sources : BNF.Fr Gallica
     

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    GENS DE RIVIERE
     
    Sur la Sarthe comme sur la Loire et tous ses affluents, le trafic fluvial était important et exigeait beaucoup de main-d'oeuvre. Tous ces mariniers étaient souvent des "personnages" parlant fort  à la faconde facile et joyeuse. Leur métier était dur aussi ils étaient dur à l'ouvrage.   (j'ai lu beaucoup d'ouvrages sur les Mariniers de Loire car parmi les ancêtres de G. CHOISNET, on compte de nombreux mariniers de Loire basés à St-Jean-de-la-Croix près des Ponts-de-Cé Maine-et-Loire).     Bref, en 1998, soit cent cinquante ans après le percement du canal, on décide de faire revivre LA ROUTE DU CIDRE....
    Le Long de la sarthe et du canal existe un chemin de halage comme le long de toutes les rivières de France, le halage était un mode de traction terrestre des péniches et nécessitant pour cea un chemin dégagé longeant les voies d'eau, nommé "chemin de halage".
     

    Bien qu’ils n’en aient plus la fonction, les anciens chemins de halage sont toujours désignés comme tels. Le chemin de halage le long de  la Mayenne est de 85 kms et l'un des plus longs de France.

    La législation est toujours en vigueur qui stipule qu'afin de garantir l'intégrité des chemins de halage, dans l'intérêt des mariniers, les propriétés riveraines du domaine public fluvial sont grevées d'une servitude de halage (espace de 7,80 mètres en bordure du cours d'eau). La circulation des automobiles sur les chemins de halage est de ce fait en principe interdite et passible d'une contravention de grande voirie. Malgré le développement de la motorisation des bateaux, la servitude subsiste, mais pour l'agrément des promeneurs.

     

     

     

     

     


    Une manifestation qui s'est déroulé du 4 au 12 Avril 1998 a rendu hommage à une tradition de transport de marchandises par fleuves et rivières, en l'occurrence : le transport du cidre par futreaux sur la Sarthe.

     
    Mariniers d'eau douce à vos amarres ! Sur la Sarthe, la Mayenne et l'Oudon, la première "Route du Cidre" a ouvert en fanfare la saison touristique et fluviale 1998.
    le samedi 4 Avril 1998, deux flottilles amarrées l'une au port du Mans, l'autre au port de Laval ont quitté simultanément ces deux ports pour converger vers ANGERS : une semaine de dégustations, de découvertes, le long du plus grand domaine de rivières navigables de France.
     
    En association tourisme fluvial et cidre fermier, les organisateurs du Syndicat Intercommunal du Bassin de la Maine ont choisi la convivialité pour valoriser le patrimoine régional. Partis du Mans et de Laval, cinq anciens bateaux de Loire et une péniche ont animé ces croisières afin de faire la promotion des loueurs de bateaux ainsi que celle des communes traversées. Ce fut aussi une manière de renouer avec le glorieux passé de la marine fluviale et de faire partager cette ambiance festive au fil des étapes.

     

    Dans le sillage des mariniers, François Ayrault fut le capitaine de la "Route du Cidre" en naviguant sur le "Fleur de Pontille", une gabarre en chêne de 15m construite sur un modèle du XVIII° siècle. Rabelaisien dans le corps et dans l'âme, ce maquettiste de talent et insatiable collectionneur voulait faire revivre la navigation traditionnelle. Il aime faire partager, au gré des escales, son étonnante culture fluviale et maritime. Comme la Loire, l'Oudon ou la Mayenne, la Sarthe a vécu les heures prospères des gabares, des trains de halage, des chalands et des vapeurs. A Cheffes sur Sarthe comme à Châteauneuf sur Sarthe, à la Maison de la Rivière, on remonte le courant, deux siècles en arrière pour faire revivre aux passionnés l'univers des mariniers : entre les manœuvres des portes marinières, les conflits avec les meuniers et la bataille perdue contre le ballast !

    On a oublié aujourd'hui que l'ardoise, le fer, le chanvre, les céréales ou le cidre ont transité par les écluses, les symboles de la modernité du Second Empire. Vers 1890, jusqu'à 75000 tonnes de marchandises étaient convoyées sur la Sarthe ! 
     
     
    Ci-contre extrait d'une plaquette éditée par le Conseil Général de la Sarthe à l'occasion des QUATRE JOURS DU MANS



     une gabarre dans le port du Thoureil (49) peinture de Christiane CHOISNET

     

     


    Un canal de dérivation a été percé pour éviter deux barrages sur la Sarthe dont l'un à FILLE et permettre ainsi la navigation

     
     
       



    Ci-contre, extrait d'une plaquette éditée par le Conseil Général de la Sarthe "LA SARTHE AU FIL DE L'EAU" à l'occasion d'une exposition au "4 JOURS DU MANS" en septembre 2002.



    Un batelier passionné a fait découvrir à quelques filléens l'histoire de la marine fluviale sur la Loire au matin du 6 avril 1998 le temps d'une courte étape jusqu'à Roezé.





    Les mariniers devaient amarrer leur bateau en amont, retirer les pièces de bois (aiguilles et appareil) et faire pivoter sur le côté le barreau sur lequel l'ensemble s'appuyait. Dans le courant de la chute ainsi libérée, l'équipage actionnant l'énorme treuil horizontal du bateau, le "guindas" enroulait le "jau", longue amarre fixée sur la rive au pieu de liage. On remontait ainsi à force de muscles le chaland et les trente ou 40 tonnes de son chargement. 

    Extrait de l'histoire des Mariniers d'eau douce recueilli sur le très bel ouvrage de Michèle Colin-Veillon de l'Edition Cheminements : Le Peintre et le Marinier.



    Source concernant la découverte d'une médaille romaine lors du creusement du canal de Fillé :
    extraits des recherches effectuées par Monsieur Pierre GOUET sur l'historique de Fillé
    bulletin de la Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts de la Sarthe de 1848/1849 (huitième tome) chapitre des MÉDAILLES ROMAINES DÉCOUVERTES A DIFFÉRENTES ÉPOQUES DANS LE DÉPARTEMENT - imprimerie Monneyer, place des Jacobins, LE MANS.
     
    Source concernant la route du cidre : archives Mairie de FILLÉ.
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  •  Paragraphe précédent : de l'autre côté de la riivère Sarthe : Guécelard ...

     

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    PLAQUE DE COCHER qui a disparu du paysage début des années 90. Elle se trouvait sur le mur de la Mairie, côté rue du Passeur. Comme toutes les plaques de cocher, elle était en fonte, de couleur bleue, texte et chiffres repeints en blanc. Ces plaques ont été placées à partir de 1835 et remplacées progressivement par les plaques émaillées Michelin vers 1908. Celle de Fillé subsistait toujours sur les murs de la Mairie jusqu'au jour où elle a été volée, au début des années 90. Dommage !

    Lorsque la commune de Guécelard est rattachée à Fillé en l'an III - novembre 1795 - la commune se nomme FILLÉ-GUÉCELARD, la mairie et l'école se situant à Fillé. En 1877, néanmoins, une école dite "de hameau" est construite à Guécelard qui devient une commune à part entière le 30 Juillet 1880.

    Le hameau "de Gué Seelard" vers les VIII et IX° siècle s'est développé autour d'un lieu-dit dénommé le"Gué de Coelhard".

    (extrait archivers départementales Sarthe).

    Eugène Vallée (1862-1935) rédige un Dictionnaire Topographique de la France dont le Dictionnaire Topographique du département de la Sarthe comprenant les noms de lieux anciens et modernes. Cet ouvrage revu et publié par Robert Latouche en 1950 comporte une liste de cantons, districts et Municipalité de 1790 à l'an III.

    Pour le canton de la Suze, dix municipalités sont mentionnées :  Chemiré-le-Gaudin, Etival-les-le-Mans,Parigné-le-Polin, Saint-Benoît-sur-sarthe, Spay, Louplande, La Suze, Roezé, Voivres et Fillé-Guécelard.

    Un nota Bene précise que "Pesche (1) réunit Fillé et Guécelard tandis que Cauvin (2) et L'Hermitte les séparent mais celui-ci fait remarquer que dans l'extrait imprimé ils sont réunis par une accolade. Le Dénombrement constitutionnel compte douze municipalités dans le canton : ce chiffre est certainement trop élevé d'une unité, car on se demande le nom de la douzième. L'almanach de 1791 joint Fillé à Guécelard par une accolade. L'Etat Général de l'an II et l'Almanach de l'an II les distinguent. Dans le registre L134 des Archives de la Sarthe, on voit, à la date du 27 Fructidor an III, la suspension du Maire et du procureur de la Commune de Guécelard, et deux jours après, le 29 Fructidor, le rappel de cette suspension, dans lequel ces Officiers Municipaux sont dits Maire et procureur de Fillé-Guécelard. L'Annuaire pour l'An VII fait une seule commune de Fillé et Guécelard et ne donne que le total de la population".

    Source : Dictionnaire Topographique de la France de Eugène Vallée revu et publié en 1950 par Robert Latouche. BNF.fr Gallica.

    (1) Julien Rémy Pesche, pharmacien, naturaliste et historien français né dans la Sarthe en 1780. Auteur de nombreux ouvrages dont le plus connu est le Dictionnaire Topographique, historique et statistique de la Sarthe publié en 1829.

    (2) Thomas Cauvin 1834. Auteur de divers ouvrages sur le Département de la Sarthe.

     

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    Guécelard possède une manufacture de chanvre. Dans son livre (ci-dessus) Arthur Young fait état du salaire des ouvriers des manufactures en 1787 dont celui de la manufacture de Guécélard (ci-dessus), extrait :

     

    salaire des ouvriers des manufactures

     

    Il est fait état aussi dans le livre d'Arthur Young des terres incultes de l'Ouest de la France dont celles du Maine et particulièrement des terres sablonneuses de Guécelard, ci-dessous extrait du livre :

    terres incultes

     

     

    Source GALLICA. BNF.fr Livres et Manuscrits.

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    f8.highres

     

    En 1846, Alexandre Dumas publie un roman se situant au moment des guerres de Religion : La DAME DE MONTSOREAU. Dans ce récit, il parle très brièvement de Guécelard (extrait) et il est question également des forêts sablonneuses :

    Capture

     

     

     

    Mais, en 1872, en présence de Monsieur CARTERET, Maire, eut lieu en Mairie de FILLÉ-GUÉCELARD une réunion extraordinaire.

    En effet, une première demande de distraction émanant des habitants de la section de GUÉCELARD avait été faite en 1866 et non accueillie. La question de cette scission entre les deux sections avait été soulevée par Guécelard dès 1865.

    Voir ci-dessous extrait du Registre des Délibérations du Conseil municipal de Fillé-Guécelard du 18 Juillet 1866.

     

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    extrait page 2-001

    Extrait des Délibérations page 2 Source Gallica.Bnf.fr Bibliothèque Nationale de France

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    extrait page 3

    Extrait des Délibérations page 3 - Source Gallica.Bnf.fr Bibliothèque Nationale de France

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    extrait page 4

    Extrait des Délibérations page 4 - Source Gallica Bnf.fr - Bibliothèque Nationale de France

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    OBJET DE LA REUNION EXTRAORDINAIRE DE 1872 : Projet de distraction de la section de GUÉCÉLARD et d'érection de cette section en commune.

    RAPPEL DES FAITS : Guescelard, province du Maine, généralité de Tours, élection du Mans, réunie à Fillé sur les listes de district en 1797, sur celles de district et de canton en 1790, sur ce
    lles d'arrondissement et d'arrondissement et de canton en l'an III - 1795 et ce, sans la consultation des habitants.


    Par ordonnance royale en date du 18 Août 1845, Guécélard était élevé en paroisse autonome.

     

    Ci-dessous, le centre-bourg de Guécelard sur la route qui va vers Angers. A droite, la ligne du tramway.

     

    Guecelard-Route-d-Angers




    Le Président après avoir lu l'arrêté de Monsieur le Préfet de la Sarthe en date du 7 Mai 1872 qui autorise la réunion du Conseil municipal, au vu des plus imposés pour délibérer de faire toute observation, tant sur le projet de distraction du territoire de la section de GUÉCÉLARD que sur les conditions de cette distraction, donne connaissance au Conseil du dossier et en particulier de la demande de séparation faite par GUÉCÉLARD ainsi que les motifs mis en avant par cette section. (**) voir en bas de page l'extrait de délibération du Conseil Général suite à la pétition du 18 Février 1872.

    D'après la pétition, les habitants de GUÉCÉLARD prétendent avoir déjà été une commune indépendante. La carte de l'Evêque du Mans publiée en 1706, rééditée en 1781, considérée à juste titre comme l'une des plus belles pour son exactitude constate que GUÉCÉLARD n'a jamais été une paroisse. De 1791 à 1793, lors de la division de la France en communes, GUÉCÉLARD qui possédait alors 50 feux* environ fut annexée à FILLÉ comme bourg le plus proche ayant déjà une administration complète et indépendante.
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    La discussion étant ouverte, le Conseil Municipal, après examen, ne croit pas de sa dignité de réfuter les six pièces accompagnant à titre de renseignements la demande de distraction. Toutes ces pièces se contredisent en plusieurs endroits ; elles contiennent des erreurs trop grossières ou sont du moins trop exagérées pour qu'on puisse leur attribuer la plus minime confiance mais le Conseil examinera seulement la pétition et pour la clarté des explications, il suivra l'ordre des faits tel qu'il a été adopté par les pétitionnaires.

    Le premier et principal motif invoqué par les habitants de GUÉCÉLARD est le passage dangereux de la rivière Sarthe et du ruisseau le Rhonne. Pour les dangers que présente le passage du bac, les membres du Conseil peuvent répondre à ce grief par la notoriété publique. De temps immémorial, il n'est pas arrivé d'accident. Tout le monde peut l'affirmer, la rivière n'a jamais été une entrave pour l'administration de la commune.

    Pendant l'invasion, au moment où le barreau de la porte marinière * venait d'être rompu par les glaces, c'est-à-dire au moment où le passage a peut être réputé le plus dangereux, le messager envoyé par GUÉCÉLARD a pu passer une première fois pour demander un cheval  de réquisition et, une seconde fois pour porter la réponse écrite.

     

    Copie Mairie Fillé                 

    pièce ci-dessus

    En ce qui concerne le ruisseau du Rhonne, il est ajouté que la lettre de Monsieur l'Ingénieur chargé du service montre toute l'exagération des dires des pétitionnaires.
    Si l'eau a quelquefois pu atteindre le niveau de la levée, ce fait excessivement rare n'a duré que quelques jours et pendant ces courtes et rares périodes, les habitants de GUÉCÉLARD pouvaient encore venir à FILLÉ par le chemin n° 3 sans passer par la Suze, sans faire 30 kilomètres comme il leur plait de le dire nécessaire.

     

     

     
    f1.highres

    Demande tendant à la séparation des deux sections formant la commune de FILLÉ-GUÉCÉLARD.
    Source gallica.fr/Bibliothèque Nationale de France.

     

    demande de séparation page 1

    Demande tendant à la séparation page 3

    Source Gallica Bnf.fr Bibliothèque Nationale de France

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    demande de séparation page 2

    Demande tendant à la séparation page 4 - Source Gallica - Bnf.fr Bibliothèque Nationale de France

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    demande de séparaion page 3

    Demande tendant à la séparation page 5 - Source Gallica .Bnf.fr - Bibliothèque Nationale de France

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    demande de séparation page 4

    Demande tendant à la séparation page 6 - Source Gallica Bnf.Fr - Bibliothèque Nationale de France

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    En résumé, le conseil municipal marque son opposition (les conseillers de Fillé étant majoritaires 7 contre 5), il déclare que les communications n'ont jamais été interrompues pour les piétons entre FILLÉ et GUÉCÉLARD par le fait des eaux. Le conseil  place comme principal argument d'opposition que la séparation entraînerait de grosses difficultés financières pour chaque commune.

     

     

     

     

     

     

     

    Les réunions de conseil étaient fort agitées : certains anciens rapportent même qu'après s'être terminées dans le troquet situé en face la Mairie, elles s'achevaient à coups de pioche entre gens de Guécelard et Fillé au pied de l'embarcadère du bac (sic) . 

     

    PS : Il faut rappeler, toutefois, que si ce projet de scission a donné lieu à des "épisodes" qui, de toute évidence  ne pouvaient que se dérouler dans un climat tendu voire même, quelquefois, peut-être, ont-ils pu dégénérer, il ne nous appartient pas, à nous, aujourd'hui - de vérifier la véracité de certains propos rapportés par des anciens qui, eux-mêmes les tenaient de leur ancêtres et qui font partie de la mémoire collective.

    Rien ne transparaît plus à l'heure actuelle : les gens de Guécelard et de Fillé se côtoient et vivent en bonne intelligence.

     

     

     

     

    GUECELARD possèdait aussi un relais de poste de gendarmerie à cheval
     

    GUÉCÉLARD vante l'importance de son bourg et le Conseil reconnaît l'existence d'une poterie(*) qui donne de l'ouvrage, d'après la déclaration même du gérant, à cinq ou six ouvriers mais c'est le seul établissement industriel de GUÉCELARD et il est impossible que sur un si minime intérêt on puisse baser une demande de séparation ; le relais de poste de gendarmerie à cheval va être supprimé. Le Conseil ajoute qu'un adjoint est toujours choisi parmi les conseillers de GUECELARD.

    La demande de séparation indique GUÉCÉLARD comme étant une commune avant la révolution. Le Conseil établit qu'avant la révolution la paroisse de GUÉCÉLARD n'a jamais été desservie d'une manière régulière par les ecclésiastiques chargés de tenir l'état civil. Quelquefois, un curé de GUÉCÉLARD, souvent celui de FILLÉ et presque toujours les vicaires de ROËZE et de PARIGNÉ desservaient la chapelle de GUÉCÉLARD qui ne comprenait qu'une faible portion du territoire actuel de la paroisse de GUÉCÉLARD. Depuis GUÉCÉLARD possède une église neuve et un presbytère . Les finances en cas de séparation permettraient à chaque commune de vivre.

    Cette deuxième demande a été non accueillie par le Ministre de l'Intérieur de l'époque. Les pétitions des Guécelardais continuaient malgré ce refus en faveur de la scission. Il y eu donc, ainsi, paraît-il, des bagarres sanglantes entre les deux villages...

    Une troisième demande émanant des GUÉCÉLARDAIS a été réitérée le 13 Mars 1875, non accueillie par le Ministre de l'Intérieur de l'époque puis une quatrième en 1878 et là le Ministre de l'Intérieur envoie un courrier en date du 28 Décembre 1879 en précisant que le mieux était de maintenir l'état de réunion MAIS ... à la grande satisfaction des Guécélardais, un projet de loi est voté par le conseil d'Etat lequel est rapporté au Sénat et ce, malgré la protestation de certains membres du Conseil Général également députés.



    VOIR SUITE SUR PROCHAIN ARTICLE "SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE, SEPARATION DE FILLÉ ET DE GUÉCÉLARD SOUS LE MANDAT DE MR GARNIER..."


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    * Les maisons étant exigües, malsaines et sombres : toute les familles s'entassaient dans l'unique pièce basse où se trouvait la cheminée, le foyer : la pièce à feu. Lors des évaluations de la population, on ne comptait pas les habitants, mais les feux, chaque foyer représentait une famille.

    * porte marinière = pour franchir la chaussée ou barrage, une ouverture est pratiquée : c'est le pertuis. Pour retenir l'eau du bief supérieur, on dispose dans le passage libéré d'une cloison démontable manuellement, c'est la porte marinière.


    * La fabrication de poteries à Guécélard doit remonter à l'époque où des hommes et leurs familles, venus d'ailleurs, se sont installées pour mettre en valeur les terres défrichées.

    La nécessité d'avoir des récipients d'usage courant et domestique les incita à en produire eux-mêmes. Vers la fin du XVI° siècle et surtout au XVII° siècle, un artisanat se développa à Guécélard créant une poterie dite "rurale". Cette activité cessa vers 1850.

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    PÉTITION DES GUÉCÉLARDAIS DU 18 FÉVRIER 1872

    conseil général pétition guécelard demande de division

    .....

     

    Extrait de délibérations du Conseil Général de la Sarthe de 1873 - SOURCE GALLICA BNF.FR. BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE

    Cette vue est la propriété de BNF,Fr Bibliothèque Nationale de France, Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet ainsi que Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog Merci,

    "... Difficiles. Outre cette considération, les pétitionnaires font valoir que la section de Guécélard est érigée en succursale et possède une église et un presbytère ; qu'elle possède une maison d'école où la mairie pourrait être facilement installée ; que la section de Guécélard, si sa demande est admise, n'aura pas de dépenses appréciables à faire ; que la séparation n'entraînera aucune augmentation de dépenses ; que la population de Guécélard est de 595 habitants et celle de la section de Fillé de près de 700 habitants ; que les deux communes auraient chacune un nombre suffisant d'habitants et un chiffre de ressources qui leur permettrait de subvenir à leurs charges ; qu'il y a 5 conseillers municipaux à Guécélard et qu'il y en a 7 pour la section de Fillé ; que Guécélard n'a pas d'adjoint spécial chargé de l'état civil ;enfin, que la situation actuelle entretient entre les deux sections une grande irritation.

    Cette demande a été soumise aux formalités prescrites par la Loi du 18 Juillet 1837.

    Le procès-verbal d''enquête constate que 144 déclarations écrites sont favorables à la séparation et que 203 protestations écrites ont été formulées. Parmi les auteurs de ces protestations, on compte 46 habitants ou propriétaires de Guécélard. Les adhésions sont motivées sur les considérations exposées dans la demande de séparation. Les opposants se fondent sur ce que la division réclamée aurait des résultats fâcheux, surtout en ce qui touche les intérêts financiers de Fillé et de Guécélard, et que ces sections qui, aujourd'hui, ne peuvent à peine faire face à leurs charges ne pourraient plus suffire à leurs besoins.

    Monsieur Le Marquis de la Suze, commissaire enquêteur, a exprimé l'avis ci-après :

    - "C'est en 1795 que Guécélard fut réuni à Fillé. Depuis cette époque, bien des changements sont survenus dans les deux sections.

      "En 1866, une demande de séparation fut présentée au vote du Conseil Général après enquête, la section de Guécélard voulant, comme aujourd'hui, être érigée en commune.

      "Le commissaire-enquêteur demandait, par son rapport, le statut-quo.

      "Le Conseil d'Arrondissement approuva la séparation de la section de Guécélard d'avec Fillé, à condition de sauvegarder les intérêts financiers de Fillé. Le Conseil Général dit qu'il n'y avait pas lieu de donner suite au vote.

      "En 1872, nouvelle demande de Guécélard. Je ne parlerai pas des demandes et de l'exagération apportée dans quelques-uns des documents.

      "Les deux Conseils appelés à décider de la question trouveront au dossier les pièces propres à les éclairer à ce sujet.

      "Mais, ce qu'il faut constater, c'est qu'à l'heure présente, il y a une irritation croissante, une fermentation qui laisse craindre pour l'avenir.

      "Au point de vue de la convenance, il faut l'avouer, tout plaide en faveur de Guécélard. La Sarthe e le Rhonne sont assez hauts parfois. Les crues sont un fort obstacle aux communications. La distance des deux bourgs, de l'un à l'autre, prête à de grandes fatigues, soit pour les enfants, soit pour les pères et mères de famille, allant à la Mairie. Le passage du bac est parfois chose peu sûre.

      "La rivière la Sarthe partagerait parfaitement les deux sections, laissant à chacune un nombre à peu près égal d'habitants, une égale étendue de territoire.

      "La section de Guécélard possède une école mixte, un cimetière, une église, un presbytère. La position des trois derniers objets n'est pas encore régularisée, mais elle peut l'être en peu de temps.

      "Il ne manquerait plus à Guécélard qu'une maison d'école et une Mairie, chose que les notables m'ont affirmé pouvoir être faite en peut de temps, et pour laquelle ils offriraient des garanties.

      "Mais il y a une question que les habitants de Guécélard n'ont pas assez mûrie. Le jour où la section deviendra commune,pourra-t-elle se suffire et s'imposer autant qu'il le faudra et voler de ses propres ailes ?

      "J'ai lu attentivement le rapport fait à ce sujet et les budgets communaux présentés par l'honorable Monsieur Carteret, Maire, auquel je rends le plus juste hommage d'impartialité et de droiture.

      "Le Conseil Général et le Conseil d'arrondissement examineront les budgets, les pièces du dossier et ils constateront la position qui me semble difficile à prendre pour Guécélard.

      "Guécélard répond à celà que Monsieur le Préfet nommera des juges, qu'on examinera les comptes, qu'on fera une balance, et qu'étant établie une dette pour l'une et pour l'autre section, celle des deux qui aura un report à faire s'y soumettra , et alors les sections seront séparées.

      "Pour moi, je proposais à Guécélard ceci, et je me suis rencontré d'idée avec notre honorable Préfet :

      "Ayez un adjoint spécial, possédez des archives, et la chambre au-dessus de la maison d'école sera suffisante ; pas de dépenses et alors une certaine autonomie.

       "Les notables m'ont répondu qu'accédant à l'idée de Monsieur le Préfet, ils avaient réuni les habitants et leur avaient fait la proposition et que tous avaient répondu : tout ou rien.

       "En face de cette situation, je retirai ma proposition et je reviens à celle-ci, qui est mon avis à la suite de l'enquête à laquelle je me suis livré.

       "Soit : que Guécélard soit commune ; mais qu'auparavant la situation de ses édifices soient régularisée, que les comptes financiers soient examinés ; que Guécélard rende à Fillé, après preuves, ce que cette dernière dit lui appartenir ; que la position des deux communes, des chemins soit constatée et régularisée ; que Guécélard affirme qu'elle peut établir maison d'école de garçons avec mobilier et salle de mairie ; qu'elle garantisse un traitement de 700 fr pour l'instituteur, et de ce jour, les Conseils peuvent admettre et déclarer que la section de Guécélard peut devenir commune.

    Le Conseil Municipal de Fillé-Guécélard, assisté des plus imposés, a, dans sa réunion du 13 Juin 1872, émis l'avis suivant :

    " Considérant que la situation géographique de Guécélard est intéressante, la situation générale de la commune et ses intérêts financiers ne le sont pas moins ;

    " Considérant que les intérêts pécuniaires lient intimement les deux sections de la commune de Fillé-Guécélard ;

    " Considérant que les frais d'administration de deux petites communes sont toujours bien plus onéreux pour les contribuables que ceux d'une commune d'une certaine importance ;

    " Considérant que la distraction de la section de Guécélard ne peut avoir lieu sans porter un grave préjudice aux intérêts pécuniaires de la section de Fillé ;

    " Considérant que les charges financières de la section de Guécélard deviendraient plus lourdes par le fait même de la séparation ;

    " Considérant que la séparation des deux sections en deux communes distinctes serait un accroissement de dépenses de 872 fr 44 cts ;

    " Considérant que les centimes additionnels déjà chargés outre mesure (plus de 28 centimes pour 1872, plus de 38 centimes pour 1873 et années suivantes) fussent-ils encore augmentés, ne pourraient faire face à ce surcroît de charges ;

    " Considérant que le compte des chemins exécutés sur Guécélard se solde au profit de Fillé à 6000 fr environ, dont les prestataires et les plus imposés de Fillé réclament la restitution et dont Guécélard ne peut justifier un prochain remboursement ;

    " Est d'avis à la majorité que la séparation demandée n'ait pas lieue.

    " Si contre toute attente, l'avis du Conseil n'était pas partagé par les assemblées chargées de se prononcer sur cette affaire, le Conseil espère dans la justice de ces assemblées ;

    " 1° Pour sauvegarder l'intérêt de la section de Fillé, en ordonnant que le compte des chemins soit établi et que le solde en soit remis à la section de Fillé avant la séparation effectuée de fait ;

    " 2° Pour faire droit à la pétition figurant au dossier de l'enquête sous le numéro 9, pétition par laquelle un certain nombre d'habitants de la rive gauche de la Sarthe demandent à rester partie intégrante de la section de Fillé, le Conseil propose alors de limiter la commune par l'ancien chemin d'Arnage et le chemin de Buffe. La limite des deux communes suivrait ensuite et à partir du Gué de Buffe, le cours de la rivière."

    Dans cette même réunion, les Conseillers municipaux de la section de Guécélard ont consigné au procès-verbal de cette délibération, les observations qui suivent :

    " Les Membres du Conseil Municipal de la section de Guécélard, au nombre de cinq contre sept pour la section de Fillé, exposent que s'ils se trouvent en minorité dans le Conseil municipal des deux sections réunies, ils n'en persistent pas moins à réclamer la séparation ; ils s'en réfèrent à l'exposé des faits énoncés et produits à l'appui de leur demande. Ils exposent encore que, en supposant, dans l'état actuel des choses, la mairie soit établie à Guécélard (ce qui aurait sa raison d'être), les habitants de Fillé se trouveraient placés en face de toutes les difficultés qui existent pour les habitants de Guécélard ; ceux-là viendraient nécessairement solliciter la légitime mesure que Guécélard réclame pour les mêmes causes que celles qu'ils militeraient en faveur de la demande de la section de Fillé. Ces faits ne sont pas contestables.

    " Quant au règlement des comptes, les Conseillers municipaux et les plus imposés de la section de Guécélard acceptent par avance la situation qui sera dressée par qui de droit, sur l'ordre de Monsieur le Préfet ou de toute autre administration compétente.

    "Les soussignés s'engagent personnellement, à défaut de la section de Guécélard, à rembourser à la section de Fillé le solde de ce compte si la séparation avait lieu et dans un délai de dix-huit mois, commençant le jour de l'installation du Conseil municipal de la section de Guécélard."

    "Les membres du Conseil municipal,

                                                                     " Signé : Pivron, Brador, Cordier, Loyer J. et Livache" Les plus imposés signés M....

                                                                                                                                                                   P.... et L......."

     

    . Revues et Manuscrits.

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     NAPOLEON III, EST DONC LE PREMIER PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, ELU LE 10 DECEMBRE 1848 AU SUFFRAGE UNIVERSEL MASCULIN  SOUS LE NOM DE LOUIS-NAPOLEON BONAPARTE ET LE DERNIER MONARQUE FRANCAIS. Mais son coup d'état du 2 Décembre 1851 met fin à la deuxième république restaurant ainsi la monarchie impériale à son profit afin d'exercer un pouvoir personnel sans partage. Il devient ainsi le troisième empereur des Français sous le nom de NAPOLEON III à partir du 2 Décembre 1852.
             
     
     
     
     
     
     
    Préalablement, le 7 Novembre 1852, le sénatus-consulte avait rétabli le régime impérial approuvé par le peuple lors d'un plébiscite à une très large majorité.
     






    illustration empruntée à : www://histoire-en-ligne.com/l'opéra garnier

    Napoléon III et l'Impératrice Eugénie arrivant à l'Opéra



    Le 5 Décembre 1851 : révolte de la commune de la Suze contre le futur Napoléon III après Paris et Lyon. A Roëzé un groupe d'insurrectionnels s'empare des fusils entreposés à la Mairie et viennent se joindre aux "protestataires" de la Suze. Quelques personnes essaient de joindre les habitants des alentours mais à Fillé-Guécelard, la frousse des élus l'emporte sur la révolte .... dans la matinée du 7 Décembre 1851, 200 dragons accompagnant le préfet Migneret sillonnent les routes de La Suze et Roëzé pour aller "mater" la révolte.

    Paragraphe concernant la révolte de La Suze contre le futur Napoléon III extrait des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe remises par Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).
     
    "Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que la force armée s'est portée sur la Suze. "Les insurgés ont barricadé la ville. "Les derniers renseignements qui nous parviennent nous apprennent que parmi les meneurs se trouve le citoyen Vieillard, du Mans qui, au moment où le courrier arrivait à la Suze, aurait mis le pistolet sur la gorge du postillon et l'aurait forcé à livrer ses dépêches. D'autres chefs de la démocratie locale se trouvent au nombre des insurgés. Il n'y a pas à douter un seul instant que la force ne reste à la Loi."   Voyons maintenant ce qui s'est passé à la Suze ; c'est encore à l'Union du MANS que nous empruntons le récit "Hier, les ouvriers de la Tannerie, au nombre de trois cents à trois cent cinquante, se sont portés sur la Mairie de cette commune qu'ils ont envahie . Ils ont enlevé les armes qui y étaient déposées et se sont dirigés vers la caserne de la gendarmerie où ils ont fait prisonniers les quatre ou cinq gendarmes qui composent la Brigade.   "Cela fait, ils se disposaient à partir pour Le Mans lorsqu'ils apprirent que la force armée de cette ville marchait contre eux. Alors, comme nous venons de le dire, ils élevèrent des barricades. Mais, dans le même temps, ils recevaient la relation de tout ce qui s'était passé à Paris et ils prirent la fuite de toutes parts."   Il va sans dire qu'à la suite de ces évènements de nombreuses arrestations furent faites. L'Union disait, quelques jours après :   "L'instruction commencée par la Cour d'Appel d'Angers marche à grands pas ; de grandes révélations sont faites. Les émeutiers de la Suze, peu contents d'avoir été abandonnés par leurs chefs, disent tout ce qu'ils savent . "Les arrestations continuent sur tous les points du Département... Monsieur Trouvé-Chauvel est parvenu à quitter la France, il est à Jersey..."  
     
    extraits des pages 347 et 348 de l'Historique des conseils de guerres de 1852 ou Précis des évènements BNF.fr Gallica
     
    En 1854, dans un extrait du dictionnaire de JULIEN PESCHE, celui-ci mentionne les origines de Fillé et de GUÉCELARD et voilà ce qu'il écrit :
    FILLÉ et GUÉCELARD
     
    Fillette (Expilly) ; Filléïum et vadus celardi, veï Caœsaris ; Étymologie inconnue pour FILLÉ, à moins qu'on ne fasse venir ce nom de Filictum, lieu où il croît de la fougère.
     
    Source : Un conseiller municipal en 1982 avait fait des recherches sur l'étymologie du nom de Fillé et avait relevé ces notes sur le journal local.
     

    Sous le règne de Napoléon III

    Tandis que la France est engagée dans la Guerre de Crimée (conflit qui opposa de 1853 à 1856 l'empire russe à une coalition formée de l'empire ottoman, de la France, du Royaume Uni et du Royaume de Sardaigne), Joseph Fournigault, grenadier au 44° Régiment de Ligne est décédé en Janvier 1855 à Saint-Omer (Pas de Calais). Il résidait à Fillé-Guécelard, il était célibataire.

    extrait du Mémorial Artésien - Source Généanet.

    Sous le règne de Napoléon III

     
    En 1857, le Cercle des Conducteurs des Ponts et Chaussées et des garde-mines dont le Siège était situé 36, rue Vivienne à Paris, publie un annuaire des Conducteurs des Ponts et Chaussées et des gardes-mines de toute la France. Pour la navigation de la Sarthe et de la Mayenne, le conducteur en fonction à Fillé-Guécelard, était Monsieur Pozzo-di-Borgo.  
     
    Source : Annuaire - Cercle des Conducteurs des Ponts et Chaussées et des Garde-mines - année 1857 - BNF.fr Gallica  
     
    NAPOLEON III et l'impératrice Eugénie échappent de peu à un attentat à la bombe, le 14 Janvier 1858 perpétré par le révolutionnaire italien Félice Orsini. L'explosion causa la mort de huit personnes et fait 150 blessés. Orsini, partisan de la réunification italienne reprochait à l'empereur d'entraver l'unification de son pays. Orsini est arrêté, condamné à mort et guillotiné le 13 Mars.


    ADRESSE DU CONSEIL MUNICIPAL DE FILLÉ-GUÉCÉLARD EN DATE DU 17 JANVIER 1858 A SA MAJESTÉ L'EMPEREUR NAPOLÉON III EMPEREUR DES FRANÇAIS A L'OCCASION DE L'ATTENTAT DU 14 JANVIER 1858









    (document Mairie Fillé).




    traduction du l°) paragraphe : "Sire, Madame,

    Le Maire et les Conseillers Municipaux au nom de toute la commune
    suspendent leur émotion profonde pour exprimer à vos Majestés
    Impériales l'indignation qu'ils ont ressentie à l'annonce de
    l'exécrable attentat qui a menacé vos existences précieuses à la France.
    Ils rendent mille actions de grâce à Dieu tout-puissant qui a si
    miraculeusement préservé vos Majestés mais en même temps, ils émettent
    le vœu que des mesures énergiques soient prises à l'avenir pour
    assurer la durée d'un règne qui leur a donné une
    paix glorieuse et qui a placé la France à un rang si élevé parmi toutes les nations..."

    Cette adresse était signée de tous les membres du Conseil.







    Voiture utilisée par Napoléon III lors de ses déplacements en chemin de fer français alors en plein essor

    Sous le règne de Napoléon III

    Paul CELIER, ancien curé desservant de Guécelard est devenu chanoine au Mans en 1861.

     

    En 1863, Ernest-Marie-Joseph OUVRARD de LINIERES devient Maire de Fillé-Guécelard.succédant à son père Joseph-Marie OUVRARD de LINIERES décédé. Ernest devient conseiller d'arrondissement. Il décède au château du Gros Chesnay en 1870. Il avait épousé en 1852 Caroline LE MOTHEUX du PLESSIS.
     

    Sous le règne de Napoléon III

    Les attentats contre l'Empereur se succèdent, donc .... le 6 Juin 1867 :

    Réfugié à Paris en 1864, Antoni Bérézowski, fils d'un noble polonais, forme le projet d'assassiner le tsar de Russie Alexandre II pour libérer sa patrie.
    Or, en 1867, Alexandre II arrive à Paris pour l'Exposition Universelle.

    A Longchamp, le 6 Juin 1867 à 17 heures, Bérézowski tire sur le tsar qui revenait d'une inspection militaire et qui était accompagné de ses deux fils et de l'Empereur des français Napoléon III. Le pistolet explose lors du coup de feu mais la balle déviée blesse seulement le cheval d'un membre de la suite du tsar. A son procès, Bérézowski déclare avoir voulu tirer sur le tsar dans le seul but de libérer sa patrie et il exprime des regrets d'avoir fait cela dans un pays ami, la France ; s' il échappe à la peine de mort, il est néanmoins déporté au bagne en Nouvelle Calédonie.





    Le 12 Juin 1867, le Maire de FILLÉ-GUÉCÉLARD envoie une adresse


    à sa Majesté l'Empereur des Français NAPOLÉON III, en ces termes :



    "Sire,


    Le Conseil Municipal de FILLÉ-GUÉCÉLARD (Sarthe) s'empresse en son nom
    et pour répondre aux vœux de tous les habitants de féliciter votre
    Majesté et sa Majesté l'Empereur de Russie d'avoir échappé à l'attentat
    odieux d'un fanatique......ils prient l'empereur d'accepter cette
    manifestation comme gage d'un dévouement et comme gage de respectueuse
    sympathie envers l'hôte de l'Empereur et de la France, sa Majesté
    l'Empereur de Russie...".

    (extrait document Mairie de Fillé)

    Le Conseil Municipal de FILLÉ-GUÉCÉLARD envoie une adresse le 7 Aout 1859 à l'Empereur Napoléon III pour le féliciter des victoires remportées en Italie du Nord en Juin 1859. En effet l'armée française de NAPOLÉON III alliée à l'armée sarde remporte les batailles de MAGENTA (livrée le 4 Juin 1859) et de SOLFÉRINO (24 Juin 1859). Il s'agit de victoires de la coalition franco-sarde contre l'empire autrichien car le conflit est né de la promesse faite par Napoléon III au roi Victor-Emmanuel II de l'aider à faire autour de lui l'unité en Italie en échange de la Savoie et de Nice.

     

    D(document Mairie de Fillé)

    Traduction du 1)° paragraphe : Le Conseil en ouvrant la Séance est unanime pour présenter à sa Majesté Napoléon III empereur des Français l'adresse suivante :



    traduction de cette missive :


    "Sire, le Conseil Municipal de la commune de Fillé-Guécelard partageant l'impression générale de la France et d'une grande partie de l'Europe donnée par les Victoires remportées en Italie, est unanime pour exprimer à l'Empereur Napoléon III, l'admiration qui s'attache à sa personne et au dévouement de l'armée qu'il a si habilement dirigée pendant la rapide et mémorable campagne qui vient de s'accomplir. Plus la valeur de nos soldats était grande, plus nous devons tenir compte à sa Majesté de son magnanime empressement de faire la paix et d'avoir ainsi renoncé à cueillir de nouveaux lauriers quand il n'avait qu'à combattre pour les obtenir, etc..."
     

     

    La bataille de SOLFÉRINO en LOMBARDIE a fait l'objet d'un tableau à l'huile sur toile par Jean-Louis-Ernest MEISSONIER en 1863 et celle de MAGENTA d'un tableau d'Adolphe YVON.

     

     

    Napoléon III à la bataille de Solférino

    Pierre LEMEUNIER, né le 1er Août 1837 à Fillé-Guécelard, 84° de Ligne fût blessé à la Bataille de Solférino (perte de la phalangette de l'indicateur, main gauche, coup de feu).

    (extrait BNF.Gallica Livres et Manuscrits).

    Birdfly2

     En 1869, le docteur Jules LE BELE publie un rapport sur les travaux des CONSEILS D'HYGIÈNE PUBLIQUE et de SALUBRITÉ dans le Département de la Sarthe où il est fait état, entre-autres, des épidémies qui ont sévi tout autour de l'arrondissement du Mans et notamment dans le canton de la Suze. Il est mentionné dans ce rapport :

    "Monsieur GOUFFIER de Saint-Gervais-en-Belin dit que la variole a pris naissance, en 1865, dans le canton de la Suze, à Parigné-le-Polin ; de là, elle a gagné en 1866, Guécélard, sur la rive gauche de la Sarthe qu'elle franchit bientôt pour envahir Fillé sur l'autre rive. C'est en Août que l'on a vu les premiers malades dans cette localité..."

    "A Moncé et à Fillé-Guécelard, un douzième de la population a été atteint. La proportion est moindre ailleurs.                  

    Mortalité : 2 à Fillé-Guécelard, 2 à Moncé, un à Laigné-en-Belin et 3 à Saint-Gervais-en-Belin.

    Deux femmes de cinquante ans ont été emportées dès les premiers jours par la variole noire ou hémorragique, les autres ont succombé dans la période de suppuration."

     

    Sous le règne de Napoléon III

     

     

    Source : GALLICA - BNF Rapport sur les Travaux des Conseils d'Hygiène et de Salubrité de la Sarthe (1867).

     

    Sous le règne de Napoléon III

    En 1875, soit cinq années après la mort d'Ernest-Marie-Joseph OUVRARD de LINIERES qui fut maire de Fillé-Guécelard de 1863 à 1870, ses enfants vendent le château du Gros-Chesnay à Monsieur Henri-Joseph Guichard, négociant.

    Birdfly2

     

    En 1923, une religieuse de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Croix publie un ouvrage intitulé : "HISTOIRE DU TRÈS RÉVÉREND PÈRE BASILE MOREAU, missionnaire apostolique et fondateur de la Congrégation de Sainte-Croix", extrait de l'ouvrage de l'abbé Charles MOREAU, neveu du Très Révérend Père.

    Dans son livre, l'abbé Moreau retrace la vie de son oncle relatant "autant que possible tout ce qui a été sujet de lutte et de conflits irritants".

    Le ministre de Dieu naquit en 1799 au bourg de Laigné-en-Belin et vécut une vie de labeur et de sacrifices jusqu'à sa mort en 1873.

    Or, dans l'ouvrage de la religieuse - à la page 452 - on y apprend que le Très Révérend Père, au début de l'invasion prussienne en Mars 1870, a évangélisé la paroisse de Fillé-Guécelard où il y prêcha pendant trois semaines. Il a d'ailleurs confié à la servante du presbytère divers réflexions sur les visites qu'il y a reçues. De Fillé-Guécelard, il écrivit d'ailleurs à la Mère Marie des Sept Douleurs : "Je serais déjà de retour sans le départ de Monsieur le Curé pour un voyage ..."

    Plus tard, le 28 Avril 1871, le Supérieur et cinq frères de la Congrégation furent arrêtés et enfermés à la Conciergerie mais grâce "à d'obligeantes interventions" le Supérieur et l'un des Frères purent s'évader de Paris.

     

    Sous le règne de Napoléon III

     

    extrait de l'ouvrage "Histoire du Très Révérend Père Basile Moreau" publié en 1923 (SOURCE : BNF.Gallica)

     

     

    Sous le règne de Napoléon III


    Par le "Petit journal" du 7 Décembre 1872, nous apprenons que les curés de Spay et de Fillé, Messieurs Jupin et Girault se sont noyés en traversant la Sarthe dont les eaux étaient débordées. Le bateau du passeur de Spay a chaviré. Le passeur s'est sauvé en s'accrochant à un câble.

     

    (extrait du "Petit Journal" du 7 Décembre 1872).

     

    Sous le règne de Napoléon III

    En janvier 1874, dans le rapport présenté au Conseil Général de la Sarthe par Monsieur TASSIN, Préfet, il est fait état des dépenses obligatoires et notamment les baux de casernes de gendarmerie prises à loyer par le Département dont celle de la brigade à cheval de Guécelard :

     

    Sous le règne de Napoléon III

     extrait des rapports et délibérations du Conseil Général de la Sarthe - Janvier 1875 - Source Généanet et BNF Gallica.

    Sous le règne de Napoléon III

     

    Dom GUERANGER (1) a trouvé sur la commune de FILLÉ-GUÉCÉLARD, une plante rare LA PÉLORIE ANECTARIE DE LA LINAIRE qu'il envoya au muséum. L'aspect de cette plante rappelle celles des primevères et Dom GUÉRANGER reconnut en cette fleur la Pélorie telle qu'elle avait été décrite par LINNE (2) c'est-à-dire une fleur de couleur orangé. Dom GUERANGER a donné quelques détails sur cette fleur en 1857 dans une note intitulée : "Indication de quelques plantes nouvelles pour la flore de la Sarthe et de quelques localités inédites (extrait de la Revue Horticole de 1862 - pages 188).

    Dans le bulletin de la Société d'Agriculture, des sciences et des Arts de la Sarthe de 1848/1849, M. DIARD, membre de cette Société porte des réflexions sur l'état de la science de la Botanique dans le département. Il nous révèle qu'il a trouvé cette pélorie à FILLÉ-GUÉCÉLARD et qu'elle est non seulement nouvelle pour la flore de la Sarthe mais qu'elle ne se trouve pas comprise dans les flores françaises.

    Sous le règne de Napoléon III

    extrait de la page 341 de l'ouvrage intitulé : "ESSAI DE PHYTOMORPHIE ou ÉTUDE DES CAUSES QUI DÉTERMINENT LES PRINCIPALES FORMES VÉGÉTALES" par Charles Fermond (Source : Gallica).

    (1) Dom Prosper GUERANGER premier abbé de Solesmes (1805 - 1875)

    (2) LINNE naturaliste suédois il fit une nomenclature de plantes avec description de plusieurs milliers d'espèces (1707 - 1778).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sources et informations :



    * sur la tentative d'attentat commis à Paris contre la personne de Napoléon III par l'anarchiste italien Orsini :
    www://histoire-en-ligne.com/l'opéra Garnier.

    * sur la campagne de napoléon III en Italie :
    www://fr.wikipédia.org/wiki/second-empire

    * sur les adresses transmises à l'Empereur Napoléon III par la Municipalité de FILLE-GUECELARD et autres informations :
    archives de la Mairie de FILLE

    En ce qui concerne les paragraphes relatifs à la révolte de LA SUZE contre le future NAPOLEON III, à la réquisition de voitures attelées, à Monsieur DE LINIERES et au curé GIRAULT, ils sont extraits des Données chronologiques remises par Monsieur Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).


    archives départementales de la Sarthe

    sur la pélorie anectarie de la linaire :
    bulletin de la Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts de la Sarthe 1848/1849 (huitième tome) imprimerie Monneyer place des Jacobins LE MANS.

    revue des Moulins de La Sarthe année 2001 extrait du très beau texte de V. AUBRY et nous le remercions ici pour ses recherches au départ de l'Association sur les meuniers du moulin du bourg.

    1) archives départementales de la sarthe 4EXVI 165

    2) archives départementales de la sarthe 4EXVI 169

    3) archives départementales de la sarthe 4EXVI 170

    4) archives départementales de la sarthe 4EXVI 174

    5) archives communes de FILLE

    extrait du chapitre concerné dans l'ouvrage "LES METIERS D'AUTREFOIS" de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Dejean. Archives et Culture.   extrait d'un ouvrage sur la Loire de Louis Barron : BNF.FR (Bibliothèque Nationale de France).

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