• La Révolution française a organisé un processus de déchristianisation en confisquant les biens de l’Église et en fermant les yeux sur la destruction de lieux de culte, livrés à la vindicte populaire. En 1792, les membres du clergé refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé étaient immédiatement exilés, quand ils n’étaient pas massacrés !

    L'abbé ACHARD doit, suite à une décision du 23 Février 1790, lire les décrets de l'assemblée constituante ; celui-ci ayant refusé le 13 avril de reconnaître le catholicisme comme religion d'état, le 20 avril suivant, l'administration de ses biens est retirée à l'église. Le presbytère et l'église de FILLÉ sont achetés par les citoyens Héron et Tanchot pour la somme de 1697 écus.

    Le 21 Mars 1790, la gabelle est supprimée.

    Par ailleurs, dans le livre de René Plessis (publié dans les collections Persée) concernant "LES INVENTAIRES APRÈS DÉCES - UNE PISTE D'APPROCHE DE LA CULTURE MATÉRIELLE DES CURÉS DU HAUT MAINE AU XVIII° SIÈCLE" et plus particulièrement au chapitre "ANNALES DE BRETAGNE et DES PAYS DE L'OUEST" (pages 411 à 420), l'auteur commençait son chapitre en indiquant qu'en 1790  l'Abbé Girault, après analyse des revenus des curés de l'actuel département de la Sarthe concluait à l'honnête aisance du clergé du Haut-Maine à la veille de la Révolution. Pour ce faire, l'historien ne dispose guère que des inventaires après décès.

    A la page 412 du document, l'auteur nous révèle que lors de la vente de René Bruneau, curé de Spay, les héritiers isolent l'argenterie estimée à 1019 l., donnent à son successeur l'Abbé Chédieu, 12 cuillères et 12 fourchettes, 2 cuillères potagères et une à ragoût pour le remercier et se partagent la douzaine de couverts et les menus objets qui restent.

    Les travaux de l'Abbé Girault précisent qu'en général, notaire, priseurs et requérants pénètrent dans la cuisine du presbytère où la cheminée haute et large, âme de la pièce, attire leur attention...

    Puis, il décrit "une table massive de chêne avec ses bancelles, en plus, parfois, une table ovale en sapin avec quelques chaises d'aulne garnies de joncs comme à Spay en 1789..."

    ./...

    "Mais à Spay, trois ans plus tôt, les deux "filles" (servantes) disposent d'une petite chambre mitoyenne, la cuisine n'a plus qu'une fonction...".

    Enfin, l'auteur nous indique que les curés du Maine ont en général une chambre dotée d'une cheminée et que plus tard, une ou deux pièces supplémentaires (salon ou salle de réception) et en conclusion qu'ils sont majoritairement des notables dans le village et qu'ils adoptent un comportement de "bons vivants" à Fillé tout comme à Spay sans aucun doute. 

     (extrait des Inventaires après décès : une piste d'approche de la culture matérielle des curés du Haut-Maine au XVIII° siècle).

    En 1885, F. Legeay publie un recueil intitulé "Documents historisques sur la vente des biens nationaux dans le Département de la Sarthe" concernant principalement les biens d'église à savoir les presbytères, les églises, les abbayes, les chapelles, les monastères mais aussi les biens des émigrés à l'époque révolutionnaire. A cette époque, l'auteur reproche à l'Administration d'avoir laissé dans l'ignorance les noms de ceux qui les avaient achetés et le prix qu'ils les avaient payés en précisant, toutefois, que ces biens avaient été achetés par des personnes honorables dans le seul but d'empêcher leur destruction. Il indique également "qu'aujourdhui (donc en 1885) on se montre moins difficile sur ces communications et nous en félicitons l'Administration". Il rajoute : "qu'il serait vraiment triste qu'au XIX° siècle on ne peut écrire l'histoire du XVIII° siècle que d'après des documents d'une authenticité incertaine ou contestable"    

    - Fillé : presbytère, église et cimetière adjugés à François Louchet et Pierre Héron de Fillé-Guécelard pour 5.455 livres.

    Source : Documents Historisques sur la vente des biens nationaux dans le département de la Sarthe par F. Legeay publié en 1885.

     

    Le curé de la paroisse se rebelle - la Chouannerie dans notre pays sarthois

    En 1791, dès janvier, les municipalités de la Sarthe ayant recensé des églises se voient contraintes de faire jurer fidélité aux prêtres. 422 jurèrent alors que 632 se déclarèrent réfractaires ; suite à ce décret demandant aux prêtres de prêter serment, le Curé Achard semble s'y soumettre puis se rebelle. Dans les murs du château de la Beunêche est installé une cache permettant au prêtre réfractaire de se réfugier sans être inquiété. Fidèle aux réfractaires, les populations aidaient souvent à les cacher.

    En juin 1792, grand  tumulte à FILLÉ : des lettres de délation ont été envoyées au conseil général (acfm) et aux conventionnels, le curé Achard porterait des jugements "hardis" au sujet de la constitution civile du clergé. Des espions agissant aux ordres de Levasseur et payés sur les fonds secrets par Jacques-François Bollengier-ex curé de Dollon, chef du bureau de police viennent questionner les habitants. On les épit jusqu'en dans le tripot de la maison du Passeur. On aperçoit même des inconnus lors des prêches que fait le Curé Achard chaque dimanche.

    Or, suite à des lettres de délation, de jeunes énergumènes agités venus du Mans, ceints de nouvelles tenues à la mode "révolutionnaire" haranguent les paroissiens à la sortie des offices. Des zélotes applaudissent
     à leurs discours et fustigent le citoyen "Beauvais" qui les accable de taches, de taxes et de charges en tous genres.

     En Août 1792, chaude ambiance dans tous les sens du terme car en plus de fortes chaleurs avec un air desséchant à souhait, le trouble règne partout et le comité révolutionnaire de la Sarthe soumis aux ordres du Conventionnel Levasseur fait condamner 112 prêtres à  10 ans d'exil en terre espagnole.

    Ces premiers paragraphes en lettres bleues concernant l'abbé Achard sont extraits des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe remises par Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).

    "Au Mans, ces prêtres réfractaires rebelles à la Nation et à la Loi sont enfermés dans le séminaire de Coeffort où ils subirent toutes sortes de mauvais traitements mais ils apprirent que depuis quelques temps, un bruit courait qu'un décret de déportation était rendu à leur encontre. C'est sans résistance qu'ils se rangèrent un matin d'août 1792 dans la cour du Séminaire pour prendre la route en direction de la Flèche car, comme dans le sens de la Révolution, il fallait faire sentir au peuple que les prêtres étaient coupables : il fallait que l'innocence fût opprimée.

    C'est ainsi qu'ils arrivèrent à Guécelard pour le déjeuner, escortés d'hommes de la garde."

    (extrait des "Crapauds de nuit") Edition du Cherche-Livre par Jean-Jacques Loisel.

    En représailles, le Curé Achard fut également traîné de force pour rejoindre ces curés réfractaires destinés à l'exil. Suite à ce grand tumulte, un de ces prêtres réfractaires écrit qu'à l'auberge de Fillé-Guécelard où ils faisaient une halte pour se désaltérer et manger, les "crapauds de nuit" (c'est ainsi qu'on désignait les prêtres réfractaires à l'époque) se virent entourés par les habitants proches qui leur témoignèrent douleur et compassion et les larmes aux yeux dirent adieu à leur curé, étonnés de les voir si déterminés dans leur choix et si sereins.

    Extrait des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe remises par Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).

    "Sous la chaleur accablante,  l'ordre de marche fût donné et sous les huées et les injures, ils continuèrent leur route. 

    Après avoir traversé Angers, Ancenis, Oudon, ils arrivèrent fin septembre dans le Port de Nantes. Dans la rade de Paimboeuf, ils embarquèrent, le 1er Octobre, sur le vaisseau "l'Aurore" en direction de l'Espagne."

    (extraits prêtres réfractaires de l'Ouest). PM

    Dans le bulletin de la Commission Historique et Archéologique du Maine de 1913, un article est consacré à une enquête sur le Clergé de l'AN IX à l'an XIII. Louis-Marie Auvray note d'ailleurs qu'il n'existe pas un département plus fertile en prêtres que la Sarthe et une annotation est apportée sur tous les prêtres (réfractaires ou non) du département. Concernant Fillé-Guécelard, il est précisé : " Achard (Curé) Honnête, talents ordinaires (sic), rappelé par les habitants, n'est pas encore de retour". 

    sources : BNF.Fr Gallica Presse et revues bulletin de la Commision Historique et Archéologique du Maine de 1913.

     

    llustration empruntée à :
    commons.wikipédia.org/wiki/file : carte des prêtres assermentés en France en 1791


    Carte des prêtres assermentés en France en 1791

     

     

     

     

    Chassé de sa paroisse, le curé Achard fut remplacé par un "intrus" Jean Arnoult qui se heurta à l'hostilité de la rustique, ignorante et pieuse population, l'installation des nouveaux venus considérée comme des intrus était généralement mal acceptée par les fidèles.

    achard

     

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    Michel Roussin, titulaire de la chapelle de l'Emondière au moment de la Révolution fut curé intrus de Guécelard en 1793. Mais il se rétracta après les deux serments (ci-joint, extraits des Mémoires Ecclésiastiques concernant la Ville de Laval et ses environs, Diocèse du Mans, pendant la Révolution, entre 1789 et 1795).

    extraits de Gallica.org Bibliothèque nationale.

     

    Capture
    curé de Guécélard

     

     

    Le curé Jacques-René ACHARD est décédé au bourg de Fillé le 19 Novembre 1810.

    Le nouveau curé s'appelait Gervais Gabelin Duverger

     

     ACTES CIVILS DÉSORMAIS RÉDIGÉS EN MAIRIE

     

     

    A compter du 5 Novembre 1792, les actes de naissance et de mariage sont signés par René Trouvé, François Gaupuceau en tant qu'agents communaux ; François Tanchot Maire et Pierre Héron, officier Municipal.

     

    (Extrait données chronologiques Pierre Gouet).

    Je rajouterai également à la liste de M. Gouet ci-dessus, le nom de Monsieur Vincent Arnoult qui le premier officier en tant que membre du Conseil général de la commune de Fillé-Guécelard et signe en tant qu'officier d'état civil. Il rédige d'ailleurs très lisiblement les actes avant que d'autres viennent prendre le relais et notamment André Raguideau au début de l'AN VI en tant qu'agent communal. Celui-ci précisait d'ailleurs pour les actes de mariage comme ceux des  décès "Ont comparu en mon domicile pour contracter mariage ..." ou simplement "ont comparu MM. X ... 's'il s'agit d'une déclaration de décès.

    En effet, la Loi du 20 Septembre 1792 impose aux Départements et, désormais, à la charge des administrations communales la tenue des registres d'État civil en remplacement des registres paroissiaux puis le nouveau calendrier républicain (ou calendrier révolutionnaire le 6 Octobre 1793 mais le 22 Septembre 1792 soit le 1er Vendémiaire, AN I de la République française.

    (ci-joint extrait du registre d'Etat Civil de la commune de Fillé-Guécelard) :

    Le curé de la paroisse se rebelle - la Chouannerie dans notre pays sarthois

     ("aujourd'hui, huitième jour de janvier mil sept cent quatre-vingt treize, et l'an premier de la République française, à dix heures du matin, par devant moi, Jacques-Vincent Arnoult membre du conseil général de la commune de fillé, district du Mans, département de la Sarthe, élu le vingt-trois décembre dernier pour rédiger les actes destinés à constater les naissances, les mariages et le décès des citoyens ..."). 

    Dans les premières années du calendrier révolutionnaire (1793/94/95..) lorsqu'un décès est signalé en Mairie - généralement par des membres proches du défunt - la personne qui rédige l'acte de décès précise : "d'après les déclarations, je me suis sur le champ transporté au lieu de ce domicile, je me suis assuré du décès dudit X.......  et J'en ai dressé le présent acte que j'ai seul signé, entendu que l'époux (ou l'épouse) et les autres parents du défunt (ou de la défunte) ont signalé ne le savoir le faire. De ce requis, fait en la maison commune ..." En effet, beaucoup de gens dans nos campagnes (à Fillé comme ailleurs) étaient illettrés et déclaraient ne pas savoir signer.

    (ci-joint, extrait du registre d'Etat Civil - actes de décès) :

     

    Le curé de la paroisse se rebelle - la Chouannerie dans notre pays sarthois

    Comme je l'ai rappelé plus haut, M. Vincent Arnoult rédigeait visiblement très bien les actes de naissances, de mariages et décès mais ils ne sont pas toujours tenus correctement. On relève fréquemment des falsifications de dates, ratures, etc ... 

     

    A la lumière des actes civils rédigés désormais par les Officiers Municipaux comme M. Héron, adjoint ou Messieurs Arnoult et Gaupuceau, agents communaux, il apparaît que la population masculine de la commune de Fillé-Guécelard est principalement composée de travailleurs de la terre.

    Ainsi, on dénombre pendant les années du calendrier républicain (ou calendrier révolutionnaire), soit entre 1793 et 1806, an I à XV :

    - 67 JOURNALIERS 

    (MM. T. Bachelot, J. Bellanger, P. Beucher, M. Bidon, R. Blossier, J. Beunard, J. Chalibert, P. Crespon, P. et J. Despres, R. et P. Dubois, P. et J. Fournigault, J. et F. Froger, J. Gaignon, F. Galas, M. Galbrun, F. Garreau, J. et T. Grandin, P. Guéry, J. Gypteau, M. et R. Houdayer, A. Houlbert).

    (MM. Julien et J. Jouanneau, J. Jusseaume, R. Le Besle, Fr. Le Blay, M. Le Bray, J. Le Duc, P. Lemarchand, M. Lestringant, J. Livet, J. Loiret, J. Loyet, J. Mauboussin, F. Moriceau, J. et T. Niepceron, J. Picouleau, P. Pageot, P. Papillon, M. Pichon, Fr. et L. Piron, J. Pivron, J. Poupard. Fr. Papain).

    (MM. J. Ragot, M. Raguideau, Jacques et J. Roche, M. Rouillard, P. Rouillier, J. Saulgrin, M. Simon, J. Solograno, J. et A. Touchet, P. Thuault, J. Tuffiere et L. Valiot). 

    - 38 BORDAGERS

    (J. et L. Beunardeau, J. Bizeray, Jean et J. Bougard, J. Bourge, J. Brossard, M. Budan, Jean et J. Chalibert, J. Desiles, J. Faribault, J. Gaignon, J. Galbrun, J. Georget, J. Grosbois, J. Gypteau, J. Hureau, P. Héron, Fr. Houdebert, D. Jamain, P. Langlais, J. Mauboussin, Fr. Ory, J. Pasquier, P. Pasquet, E. Perriere, L. Préfait, G. Pontonnier, Fr. Roboin, J. Rouillier, P. Rousseau, J. Sallé, Fr. Salmon, E. Tansorier, J. Tiberge, Ch. Toury, J. Trouvé).

    - 31 LABOUREURS

    (A. Bellanger, J. Blin, C. et J. Bougard, E. Bizeray, J. Chauvin, J. Chevalier, J. Cornué, E. et P. Dubois, E. Huard, P. Faribault, J. Fleury, Joseph, René et J. Langlais, L. Lepage, J. Loiseau, Joseph et Jacques Loriot, Fr. Moriceau, Fr. Morillon, Joseph et Jean Pageot, L. R. et M. Ragot, J. Rousseau, J. Sauvage, J.C. Tansorier, Fr. Tiberge). 

    - 14 FERMIERS/AGRICULTEURS

    ( J. Bellanger, Fr. Beucher, J. Bonhommet, P. Blin, P. Bréault, L. Brion, L. et P. Grosbois, J. Herisson, René Jamain, J. Loiret, Michel Loriot, P. Samoyeau).

    - 9 VIGNERONS

    ( R. Alaine, J. Boivin, P. Bouchet, Fr. Gaupuceau, J. Grandin, P. Guimmier, M. Houdayer, M. et P. Niepceron).

    ON DÉNOMBRE ÉGALEMENT :

    - 4 CHARPENTIERS

    (René Blin, Pierre Héron, Pierre Loiret).

    - 1 MENUISIER

    (Fr. Bigot).

    - 2 BOUCHERS

    (Ch. et Fr. Bouchet).
     
    - 1 BOULANGER
     
    (François Tanchot).
     
    - 1 AUBERGISTE
     
    (André Raguideau).
     
    - 1 PERCEPTEUR
     
    (Guillaume Duhoux)
     
    - 2 CHARONS et SCIEURS DE LONG
     
    (Fr. Bugeot, Fr. Touchet)
     
    - 1 FORGERON
     
    (M. Loiret)
     
    - 2 POSTILLONS
     
    ( P. Despres et P. Heloy
     
    - 1 MAITRE DE POSTE AUX CHEVAUX

    (J. Brasdon)

    - 2 MARECHAUX

    (L. Denis et J. Langelier).

    - 2 TONNELIERS

    ( L. et Fr. Papin)

    - 3 MAÇONS, TAILLEURS DE PIERRE

    (P. Gautier, J. et L. Pageot).

    - 9 TISSERANDS

    ( P. Bizeray, J. Bordier, J. Bordicot, Fr. Dupart, Fr. Grandin, M. Pellier, R. Pelie, Ch. Ragot et J.Sallé).

    - 3 MARCHANDS

    (P. Blin, N. Perriere, R. Trouvé).

     - 4 DOMESTIQUES

    (P. Dutertre, J. Faribault, R. Le Besle et P. Thuault).

     

    Pendant les années du calendrier républicain (de 1793 à 1806), il a été enregistré 479 décès dont parmi eux 253 enfants en bas âge pour la plupart. Étrangement, à partir de l'année 1798, un nombre important d'enfants décédés - soit 83 au total - sont des enfants qui étaient en nourrice dans des foyers de Fillé. Sur l'acte civil, il est précisé qu'il s'agit d'un enfant de l'Hospice civil du Mans avec son n° . ces enfants étaient tous en très bas âge.

    Il faut bien admettre que certaines années dans notre commune, c'est une véritable hécatombe meurtrière parmi ces enfants. Le record du nombre d'enfants décédés chez des parents nourriciers de la commune de Fillé-Guécelard a été relevé pendant l'année 1812 : 19 enfants sur un total de décès de 49 dont 31 enfants parmi ces décès.

    En effet, à cette époque lorsqu'on voulait se débarrasser d'un enfant déjà conçu, on l'abandonnait. Tout enfant abandonné sur la voie publique - on dit  d'ailleurs enfants "exposés" est confié à l'Hôpital Civil du Mans pour le Département de la Sarthe. Les raisons d'un abandon d'enfant sont souvent celles de la misère mais aussi d'enfant non désiré, illégitime. Tout enfant recueilli dans cet Hôpital est enregistré sous un n° avec les dates et lieu d'abandon, son âge et son sexe. Puis, les nouveaux-nés sont confiés à des nourrices souvent dans des milieux sordides (voir nombreux articles sur les enfants trouvés au XVIII° siècle sur le web). La mortalité des enfants abandonnés étaient très importante : entre l'exposition et la "levée" bien évidemment mais aussi pendant les quelques jours à l'Hôpital et ensuite chez les parents nourriciers :  triste destin de ces enfants trouvés.

    A partir de 1860, les médecins et administrateurs ont pris la mesure de l'incapacité des institutions d'accueil à assurer la survie de leurs pupilles. Rapidement, les bureaux hospitaliers ont pris l'habitude d'envoyer les petits trouvés chez des nourrices à la campagne. L'impossible survie Une analyse nominative montre en effet que la cause la plus évidente de la forte mortalité des trouvés était la proximité des péripéties de l'acte d'abandon tandis que les conditions d'accueil chez les nourrices semblent faiblement explicatives. (https://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1994_num_1994_1_1863).


    Par ailleurs, lorsque l'officier d'État-Civil rédigeait un acte de décès concernant un adulte, il inscrivait l'âge de décès mais en précisant "environ" car en effet, à cette époque on ne connaissait pas l'âge exact de la personne. Pendant les années dites "révolutionnaires" l'âge moyen des décès enregistrés chez les adultes était situé entre 50 et 58 ans mais ce n'est qu'une fourchette approximative puisque les âges signalés étaient toujours "environ". 


    Le curé de la paroisse se rebelle - la Chouannerie dans notre pays sarthois

     

     

     

    Pendant, la révolution, des combats opposent les soldats républicains et les chouans à ROËZÉ, une partie des Chouans se noyant dans la Sarthe.

    En 1793, l'année fut également très mouvementée avec des batailles entre les chouans et les républicains. Buffes vit passer sur l'ancienne route de Paris-Nantes, dite le "chemin aux bœufs", ancienne voie romaine, située à cinq cents mètres de Buffes, plusieurs dizaines de milliers de Vendéens dans leur expédition appelée " Virée de Galerne" c'est-à-dire "mouvement vers le nord" car le vent de galerne est un vent du nord et ce, alors qu'ils remontaient d'Angers vers le Mans, en route pour Granville.(*)

    (*) Extrait du rapport de Maîtrise de Lettres - Faculté de la Sorbonne Paris IV - aimablement remis par Madame Dominique Laporte-Beucher au Maire de Fillé en 1992.

    Tandis que le13 Novembre 1793 débute le procès du Roi (débat à la Convention), des troubles paysans ont lieu en Sarthe et en Indre et Loire. 

     

    Affiche séditieuse contre la levée en masse placardée au Mans le 25 Février 1793

     

     

    Mais, le 13 Décembre 1793, c'est la bataille du Mans : l'armée républicaine écrase les vendéens dans la cité mancelle. La moitié des blancs ne survivront pas à la bataille et c'est le repli de la "virée de galerne".

    TABLEAU de Jean Soreuil conservé au musée de la Reine Bérangère.
    photo empruntée à www.herodote.net

     

    Le 13 Décembre 1793, c'est la terrible bataille du Mans qui vit la victoire des républicains sur les vendéens, la tragique épopée d'une armée de fantômes. Dans le chef-lieu de la Sarthe, ce sont des images insoutenables que celles du long calvaire de cent mille paysans entraînés dans une tragique erreur.

    "En ce matin du 13 Décembre, le jour se lève à peine que les troupes apparaissent au bout de chaque rue. On s'empoigne, on s'agrippe, on s'étripe, les corps tombent percés de balles ou de coups de baïonnette. Les rues se couvrent de sang.

    Pourtant, la Vendée parvient à percer. Une foule éperdue s'enfuit par la route de Laval. Aux Maisons-Rouges, elle se rebiffe même. Mais que faire contre une armée sur-excitée ? Les prisonniers sont groupés par dizaines, par centaines, hommes ou femmes, enfants même. La mitraille crépite. Les corps s'entassent. 

    L'horrible carnage ne finira-t-il qu'avec le dernier vendéen ? non ! ils sont encore des milliers à fuir. On voit des gosses errer, hagards, à travers champs, des femmes hurlées, éperdues...".

    (extrait LA RÉVOLUTION, numéro spécial O.F. 1989)

    Dans l'ouvrage des "Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers" publié en 1906, un chapitre est consacré au nommé Jean Châtelain, dit "Tranquille", général vendéen, né à Cholet en 1765, marié et père de famille, il gagnait honorablement sa vie dans le commerce des toiles quand la révolution éclata. Sa mère, sa femme et son fils périrent dans l'insurrection.  Résolu à venger les victimes, il répondit à la terreur par la terreur. Il se fit connaître dans la région par ses exactions. En pluviose de l'an IX,  les affiches du Mans publient l'avis suivant "Le nommé Châtelain dit Tranquille a été arrêté à la Flèche et conduit dans les prisons du Mans"...

    "Rendu à la liberté, mais mis en surveillance à Angers, Tranquille n'a rien de plus pressé que de se soustraire à la police et il reprend le cours de ses exploits, c'est un irréductible... il tient toujours le pays qu'il a choisi et qu'il connaît si bien depuis huit ans qu'il y opère....Il terrorise les acquéreurs de biens nationaux et pour faire subsister ses soldats, se fait coupeur de route et détrousseur des courriers porteurs de fonds publics..."

    "En 1806 (le calendrier républicain est aboli) et en 1807, la route du Mans à la Flèche est si peu sûre que R.. soumet à l'empereur un projet d'essartement des bois qui la bordent. C'est principalement entre Fouilletourte et Guécelard que les courriers ont maille à partir avec les brigands....Le 11 Octobre 1807, il y eut deux attaques différentes sur les voitures chargées des recettes de La Flèche...comme la gendarmerie de Fouilletourte était occupée à battre le pays à la recherche des brigands, le préfet envoya à Guécelard un caporal et huit hommes de la compagnie de réserve..."

    Enfin, dans sa retraite, le vieux chouan voulut refonder une famille et  voyant sa demande repoussée, il songea ensuite à écrire ses Mémoires qu'il fit lire par son Curé lequel lui fit un cas de conscience de rappeler les actes odieux de quelques personnages....

    Les co-auteurs du chapitre consacré au chouan dénommé "Tranquille" de conclure ainsi :

    "Tranquille, pardonnant enfin à ses ennemis, n'hésita pas à jeter son oeuvre dans le feu. Et c'est une étrange destinée que celle de ce simple marchand de mouchoirs, devenu par la suite des évènements, insurgé de la grande armée catholique et royale, chef de partisans et coupeur de routes...Il vit passer la République qu'il abhorrait et l'Empire devant lequel il n'avait pas désarmé."

    extrait des "Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers" de 1906. BNF.fr Gallica

    Ces témoignages, d'une fidélité inconditionnelle à une certaine foi, à la tradition, au respect des coutumes du passé prennent parfois la forme d'un étonnant fanatisme, dont les chansons des temps héroïques de la Vendée Militaire se font l'écho :

     "Ne tirez jamais sur un Bleu

     En train de prier le Bon Dieu

     Au lieu d'aller chez les Maudits

     Il irait droit au Paradis."

     

     

    En Fructidor An III, on entre dans la "seconde terreur" avec la disparition de Robespierre le 9 Thermidor. Le citoyen Auvray, préfet de la Sarthe nomme le citoyen François Tanchot, maire de FILLÉ-GUÉCELARD le 3 messidor an VIII. Tous doivent prêter serment de fidélité à la Constituante.

     

    ci-dessous, registre signé par le citoyen Heron, adjoint et le citoyen TANCHOT Maire de FILLÉ-GUÉCELARD, daté du 4 Vendémiaire an III de la République.

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    En Fructidor An III (septembre 1794), un dénommé "Tape à mort" qui avait quelques parentés à FILLÉ avait formé avec eux une bande de "contre-révolutionnaires". Ledit "Tape à mort" s'était mis à la disposition du commissaire de la République du Mans quelques temps plus tard et dans la nuit du 19 au 20 fructidor an III, les citoyens Tanchot, maire de Fillé-Guécélard et Blin, procureur de ladite commune, ont, aux environs de minuit, vu se présenter à eux 3 ou 4 individus à cheval leur demandant le texte de la Constituante présentée par la Convention Nationale à l'acceptation du peuple. Or, suite à la réponse affirmative des deux notables filléens, ils ont exigé la remise de ce texte en échange d'un autre... Les individus à cheval ont effectivement déposé sur le bureau du Maire deux documents, l'un intitulé "Déclaration du Roy" commençant par ces mots :"Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre" (il s'agissait de Louis XVII âgé de neuf ans et qui, tuberculeux, mourrait dans la prison de la Bastille d'une lente agonie) et se terminant par "Votre inébranlable fermeté" et :

    l'autre intitulé "Manifeste du Général Charette" commençant alors par ces mots : "Le moment est venu" pour se terminer par "Soyez persuadés, Messieurs, de tous mes sentiments pour vous". La remise de ces deux documents leur a été faite avec injonction d'en faire lecture "au péril de leur vie", "à l'heure où il y aurait le plus de monde" et "en faisant sonner la cloche afin de rendre le rassemblement plus conséquent" et ce Maire et Procureur ont exécuté dès le lendemain de crainte d'être recherché par les chouans en présence de 50 à 60 citoyens de la commune et notamment des citoyens Gaupuceau et Rousseau (officiers municipaux).

    Alors là, ils sont interrogés pour savoir pourquoi ils n'avaient pas prévenu l'Administration de cet évènement qu'elle aurait pu empêcher, ils ont répondu que c'était la crainte de possibles attaques qui les avaient retenus... La présente minute de cet interrogatoire est enregistrée sous la forme d'un évènement contre-révolutionnaire par le citoyen Bardou-Bouquetin, il s'avère donc que les deux notables se sont rendus coupables d'une criminelle complaisance envers la République... On ne rigolait pas avec la prestation de serment à la Constituante ! en vertu de quoi, ces deux élus sont momentanément suspendus de leur fonction et remplacés par les autres officiers municipaux.


    Ces trois derniers paragraphes sont extraits des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe de Pierre Gouet ( P. Gouet 2005/2006).

    Le 3 MESSIDOR AN VIII, LE CITOYEN AUVRAY PRÉFET DE LA SARTHE NOMME LE CITOYEN FRANCOIS TANCHOT, BOULANGER DE SON ETAT, MAIRE DE LA COMMUNE DE FILLÉ-GUÉCELARD. LES CONSEILLERS SONT LANGLAIS, SAUVAGE,  LANGELLIIER, RATEY, ASLINE, LOIRE, LE VOYER et DANIEL DE BEAUVAIS.


    Le 10 Nivose an IX : un "arbre de la liberté" est planté solennellement par le citoyen Tanchot et le sieur Héron son adjoint.

     

     

    Scan

     

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    DESSIN Christiane Choisnet

    PLANTATION D'UN ARBRE DE LA LIBERTE.

     

    Quand les Brigands de la Vendée pertube l'enregistrement des actes de Mariage à FILLÉ-GUÉCELARD.

    "Sur le registre des mariages et des décès de la commune de FILLÉ-GUÉCELARD AN II - 1822 il est mentionné qu'il a été apporté quatre feuillets supplémentaires à celui commencé le 1er Janvier 1793.

    Or, il aurait dû commencer le 1er Pluviose "Pour complèter la féconde année de la République" (sic)

    Cette vue est la propriété des archives Départementales de la Sarthe , Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet ainsi que Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog Merci,

    " mais "lesquels Registres devaient, au terme dudit décret du 9 mois dernier (donc du 9 Frimaire) commencer le 1er Nivose ; ce qui n'a pu s'effectuer attendu l'invasion des Brigands de la Vendée, dans la commune du Mans et dans l'arrondissement du district".

    En 1796 (An V), les prêtres réfractaires reviennent. Ci-dessous, lettre d'un prêtre exilé manceau :

    "  Vous souvenez-vous de moi cher enfant ? Je suis votre curé Brolleau de C... dans la Sarthe. Mais, oui, grâce au ciel, me voilà revenu dans ce pays aimé après tant d'infortunes.

    Souffririez-vous que je vous raconte, brièvement, ma fâcheuse escapade ? C'était au début de l'année 1792. Nous, prêtres ayant refusé le serment, étions condamnés à l'exil. Et encore était-ce la forme la plus douce de punition, puisque tant de serviteurs de Dieu furent arrêtés ou massacrés.

    Le 27 août, je pris donc, avec 120 compagnons, la route pour Nantes. Nous allions à pied, escortés par deux-cents hommes de garde. Ils n'étaient pas tous terribles. Certains étaient même pris de compassion envers nous, offrant un fruit ou un morceau de pain. Mais combien furent atroces ces traversées de villes et de villages où, hier encore, hommes et femmes nous accordaient le respect. Nous étions insultés, humiliés. Parfois, un enfant, oui, un enfant à l'âme tendre, nous lançait des pierres, comme si nous étions des galériens.

    A Angers, 230 autres prêtres exilés se joignirent à notre triste troupe. Ils étaient attachés deux par deux et, sans la mansuétude de quelques gardes, ils ne seraient jamais arrivés à bon port.

    Le port, c'était Paimboeuf. Je ne crois pas qu'il fût bon. Nous avons été embarqués sans ménagement sur trois bateaux, direction l'Espagne où nous arrivâmes le 9 Octobre après une traversée bien peu pénible par rapport au martyr de notre Seigneur. 

     

    Je ne sais ce que sont devenus les Angevins. Mais nous, les Manceaux, avons été dispersés à Lugo, Orense, Thuy ou Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est là que j'ai survécu en pensant bien à vous.

    Et je reviens aujourd'hui de ce pèlerinage."

    extrait "LA RÉVOLUTION" numéro spécial O.F. 1989.

    Pendant la Révolution,  les possessions de l’Église sont déclarées biens nationaux par le décret du 2 Novembre 1789. Ceux-ci sont vendus pour résoudre la crise financière qui a causé la Révolution. ci-dessous, extrait des documents historiques sur la vente du mobilier des églises de la Sarthe Source Gallica Bnf.fr Bibliothèque Nationale de France.

     

    Legeay

     

     

    vente du mobilier église de Fillé
     
     
     
    f114.highres

     

    Vente de mobilier et divers objets de l'église de Fillé à des citoyens désirant s'en porter acquéreurs.

    église de guécelard

    Une personne s'est portée adjudicataire de l'église de Guécelard saccagée pendant la Révolution.

    Extrait Gallica.bnf.fr Bibliothèque Nationale de France Livres et Manuscrits.

    Ces quatre vues sont la propriété de BNF,Fr Bibliothèque Nationale de France, Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet ainsi que Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog, Merci.

    Au premier recensement de la République (an IX), il apparaît qu'il y avait un cabaretier à Fillé (Monsieur Pierre BLIN) et une dizaine de vignerons. Après les années 1850/1870, les métiers de vignerons ont rapidement disparu sur la commune. Est-ce à cause de l'apparition du phylloxéra en Europe ?.

    Le 1er Floréal an XII : Le citoyen Tanchot, Maire, doit jouer les arbitres suite à une vive dispute entre Joseph Tuffière et Pierre Gaupuceau du Hameau des Gesleries. Cette rixe qui tire son origine du plus loin était fondée sur un conflit d'intérêt avec le citoyen Gaupuceau.

    (Extrait des Données Chronologiques de Pierre Gouet 2005-2006).

    Ces querelles d'intérêt ou de voisinage sont  malheureusement de toutes les époques et les Maires ont été, de tout temps, confrontés à de tels problèmes et contraints de jouer les arbitres entre les administrés en conflit.
     

    Le curé de la paroisse se rebelle - la Chouannerie dans notre pays sarthois

    "Enfin, la consultation du tableau indicatif datant de 1791 sur les différentes propriétés situées dans la communauté de Fillé-Guécelard avec le nom des propriétaires et les revenus nets qu'ils perçoivent est particulièrement intéressante car elle fait apparaître que Madame de Beauvais, héritière de Louis-Marie Daniel de Beauvais n'est plus propriétaire que de la maison du port avec cour, jardin et une petite portion de pré de deux hommées pour un revenu évalué alors à 13 livres 10 sols".
     
    Extrait page 13 "La valeur de la ferme" chapitre III du mémoire de François Cottrel.
    Université du Maine 1998/1999 dont un exemplaire remis en son temps au Maire de Fillé.
     
     
     
     
     
     
     
    Sources manuscrites et bibliographiques

    En ce qui concernent les paragraphes relatifs à l'abbé Achard et aux évènements de septembre 1794, ceux-ci sont extraits des Données chronologiques sur l'histoire de Fillé sur sarthe remises par Pierre Gouet au Maire de Fillé (Pierre Gouet 2005/2006).

    archives départementales de la Sarthe archives paroissiales - archives de la commune de Fillé

    sources internet : pagesperso-orange/registres d'état civil

    Source numéro spécial LA REVOLUTION de Ouest-France publié à l'été 1989.

    Source bibliographique - histoire régionale : Le crapaud de nuit  Editions du Cherche-Livre par Jean-Jacques Loisel

    Source Bibliographique de l'histoire du moulin de Fillé  : Moulins de la Sarthe n° 30/15

    Source bibliographique déclaration Chanoine Le Paige : Dictionnaire Topographique, Historique et Généalogique et bibliographique de la province du Maine MDCCLXXVII tome I page 335.

    Mini-dossier n° 35-36, 1793, les Vendéens dans la Sarthe

    Source bibliographique des Martyrs, tome XI - la Révolution 1791-1794 - publiée par le R.P. Dom Leclercq.

    sources ventes du mobilier d'église : BNF.fr (Bibliothèque Nationale de France.

    Concernant le registre des actes de mariage des années de la révolution extrait des archives départementales de la Sarthe, actes paroissiaux et d'état civil FILLE-GUECELARD Mariages Décès AN II - 1822 et naissances 1823 - 1852.

     

     

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